Ils sont nombreux les organismes internationaux et défenseurs des droits de l’homme qui sont unanimes. La presse guinéenne paye le prix de la confiscation du pouvoir par le chef de la junte.

Dans un  Rapport qui parle de la situation des droits de l’homme en Guinée, le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme exige la lever les restrictions imposées aux médias notamment -le brouillage des ondes et la suspension des professionnels de médias.

L’institution onusienne dénonce également  l’interdiction générale de tout type de rassemblement, même pacifique, en vigueur depuis le 13 mai 2022.

Les Nations-Unies demande aussi des enquêtes concernant l’usage excessif de la force  dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre et de traduire les auteurs présumés devant les juridictions compétentes.

Le Haut-commissariat en charge des droits humains invite le Gouvernement d’effectuer la libération des six militaires ayant purgé leurs peines depuis novembre 2022 ou établir un acte légal justifiant légalement et clairement les charges spécifiques et les bases légales de leur maintien en détention prolongée.

À Propos, il faut dire que les exigences de l’organisme onusien tombent en un moment où le chef de la junte est accusé à tort ou à raison de vouloir cracher sur ses promesses en se déclarant candidat aux prochaines élections

Alkhaly Condé