En Guinée, il faut dire que la présentation de l’avant-projet de la nouvelle constitution par le Conseil National de la Transition (CNT) est loin de faire l’unanimité. Ce, aussi bien dans la société civile que dans la classe politique guinéenne.
Dans une conférence de presse animée ce mardi 27 aout, l’Union sacrée des forces vives de Guinée a réclamé dans une déclaration un organe transitoire pour l’organisation des prochaines élections en Guinée.
Guineelive vous propose le morceau choisi de certaines exigences…
« Le caractère imprescriptible des crimes économiques et financiers doit être inscrit dans le préambule de la nouvelle constitution.
Le multipartisme et le financement annuel des partis politiques, bien que mentionnée dans la charte des partis politiques, soient garantis comme disposition constitutionnelle.
La publication de la date de la tenue de toutes les élections soit constitutionnalisée
Nous recommandons l’élection à tous les postes sénatoriales ; nous demandons l’abrogation des dispositions de l’article 204 relative aux lois d’amnistie et leur renvoi dans une loi organique ; nous recommandons la mise en place d’un organe transitoire indépendant pour l’organisation des élections pendant la transition en lieu et place du MATD ; introduire les dispositions des articles 46,55 et 65, de la charte de la transition ; encadrer la candidature indépendante sur l’aspect académique et de les limiter aux élections locales »… pouvait-on lire dans la déclaration de l’Union sacrée des forces vives de Guinée.
Naby Camara