Le gouvernement ne tient pas promesse ? En tout cas, c’est l’idée actuellement largement véhiculé par les centrales syndicales qui affirment ne pas savoir à quelle promesse se vouer dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie avec les travailleurs.

Secret de polichinelle, le recensement biométrique enclenché sous le magistère de l’opposant historique devenu dictateur, nous voulons nommer Alpha Condé a pris fin avec le régime du chef de la junte, Mamady Doumbouya.

Justement son gouvernement avait pris la promesse de faire en sorte que le résultat de ce travail soit ressenti sur le salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat. Autrement, ceux qui sont diplômés ou ont des diplômes supérieurs ne soient plus logés à la même enseigne que les moins diplômés.

Mais depuis cette promesse du régime Mamady Doumbouya, un an s’est écoulé sans que les promesses des fruits ne reflètent celles des fleurs.

Une situation inconfortable pour les centrales syndicales qui ne cessent d’assurer les travailleurs de l’application strict des accords tripartites entre Syndicat-Patronat et Gouvernement.

C’est dans ces circonstances que Abdoulaye Sow et ses camarades syndicalistes ont brandi le mois dernier la menace de grève si jamais les accords signés ne sont pas respectés.

Aux dernières nouvelles, le régime de la junte qui a fait des deniers publics sa vache laitière a aussi brandi son pétard mouillé : il n’y a pas d’argent dans les caisses de l’Etat.

Une annonce que les centrales syndicales ne prennent pas au sérieux tant et si bien que les Ministres et hauts cadres de l’Etat sous le magistère de Mamady Doumbouya ont presque tous leurs familles (époux et enfants) à l’étranger.

Un syndicaliste se demande même comment les Ministres du chef de la junte qui ont leurs familles à l’étranger parviennent a avoir beaucoup de francs guinéens pour convertir en monnaies étrangères (dollars et euros) afin de supporter les charges familiales à l’étranger loin de la misère des guinéens.

 

Mohamed SOUMAH