Football : le Mali en guerre compte cinq stades homologués, la Guinée zéro pointé
Le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis plus de dix ans, l’équipe nationale et les équipes de la Guinée engagés en compétition africaine ou internationale ne jouent pas devant leur public. Elles jouent à l’étranger, notamment au Mali et à présent en Côte d’Ivoire.
Combien en terme financier, la Guinée dépense pour faire face aux charges liées à ses déplacements à l’étranger ? Malin celui qui dira le montant.
En tout cas, le Ministère des Sports en charge de définir la politique sportive de la Guinée ne dit aucun mot et ne semble pas se donner la peine pour éviter cette saignée financière au pays.
Pourtant en 2024, la Guinée semble être l’un des rares pays dans cette situation au niveau de la sous-région ouest-africaine.
Il n’est pas donc étonnant que des résultats médiocres soient obtenus en compétition africaine et internationale par les équipes nationales. En tout cas, les caisses de l’Etat n’ont jamais connu l’industrie du sport plus particulièrement l’industrie du Football à travers les résultats.
Pourtant tout près au Mali, à moins de mille km de Conakry, il faut dire que le pays de Modibo Kéita compte en 2024 cinq stades homologués par la Confédération Africaine de Football (CAF). Il s’agit du Stade du 26 Mars de Bamako, Mamadou Konaté de N’Tominkorobougou (Bamako) et Babemba Traoré de Sikasso (380 Km au sud de Bamako) et les stades Baréma Bocoum de Mopti et Abdoulaye Makoro Sissoko de Kayes. Ces stades sont habilités à accueillir des rencontres internationales.
L’homologation ces infrastructures porte désormais à cinq le nombre de stades au Mali répondant aux normes internationales.
Cela permet au pays du Colonel Assimi Goita de se positionner à nouveau parmi ceux disposant d’infrastructures sportives conformes, notamment en ce qui concerne les stades de football.
Jadis pays de Football, la Guinée ne fait plus rêver et peine à marquer les esprits dans la pratique du Football comme par le passé. Le temps du club Hafia, triple champion d’Afrique semble être révolu.
En tout cas selon une source proche de la fédération guinéenne de Football, le football est devenu simplement budgétivore pour les caisses de l’Etat d’autant plus que les dirigeants qui sont conscients de la popularité du cuir rond dépense sans compter au profil des équipes nationales.
Une charrue avant les bœufs et pour cause. Au 21è siècle, on n’improvise pas le football. Le football se construit avec des infrastructures modernes et de qualité pour préparer des victoires en la matière.
Mohamed SOUMAH