Le temps est le meilleur juge, selon un adage africain. Qui pouvait y croire ? croire à la floraison des mouvements de soutien en faveur du CNRD qui s’était opposé à cette démarche chronique des guinéens.
En transition depuis le 5 septembre 2021, la Guinée est plongée désormais dans deux batailles. L’une, concoctée par les forces vives de Guinée, est lancée contre le général Mamadi Doumbouya pour exiger son départ après 2024. Et l’autre, est menée par les soutiens du pouvoir de Conakry qui veulent que le CNRD reste au-delà du temps de 24 mois qui lui est accordé.
Mercredi 11 août, ils ont pris d’assaut des rues de la capitale pour rallier l’aéroport AST à l’accueil du président de transition, de retour de la Chine après le FOCAC. À l’aéroport, un seul mot est prononcé: « Doumbouya doit rester, atèwala ».Ces jeunes qui clament aujourd’hui le général le font de leur gré ou non?
Les informations dont nous détenons indiquent que l’argent a été sorti pour une mobilisation plus large. Des Chefs de mouvements de soutien ont débloqué des fortes sommes auprès de leurs parrains et à leur tour, ils recrutent pour la journée, des jeunes de gré ou par la manipulation en leur proposant de l’argent s’ils participent à l’accueil de celui qui avait juré de rendre le pouvoir en décembre 2024.
Une autre source nous apprend que des cadres de l’administration sont réquisitionnés pour l’accueil de l’homme du 05 septembre 2021.
Pour beaucoup de personnes, les évènements de 2009 avec le procès que ces dirigeants ont connu devrait donner de leçons au guinéens.
Daouda Yansané