Des enseignants contractuels non admis au concours du recrutement à la fonction publique accompagné par le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah étaient présents ce matin au conseil national du dialogue social pour une rencontre rencontre afin de régler leur situation.
Depuis le mois d’avril dernier, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a déposé une plateforme revendicative mais qui est restée sans suite. C’est pourquoi, ces enseignements contractuels se sont mobilisés ce jeudi pour se faire entendre des les responsables au conseil national du dialogue social.
« Depuis, à cette date, nous n’avons pas été contactés. Ce qui nous a amenés avec la multiplication des problèmes, Ce qui nous a amené encore à déposer une deuxième plateforme revendicative le 24 du mois passé, le lundi passé. Nous avons mis en copie le Conseil National du Dialogue Social. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui nous avons été conviés à cette rencontre pour que nous puissions échanger autour de cette plateforme revendicative.Il y reviendra, comme il l’a si bien dit, de saisir les autorités, par une correspondance concernant la plateforme revendicative que nous avons déposée. »,explique Aboubacar Soumah, le Secrétaire Général du SLECG.
Entouré par des enseignants contractuels désespérés, Aboubacar Soumah leur donne l’espoir de l’aboutissement des revendications.
Avantd’ajouter: »Conformément à l’article 100 de ce statut-là qui a été signé depuis 2006, chaque fois qu’il y a de l’inflation, chaque fois que le coût de la vie est cher, il faut adapter le contenu de ce statut-là à cette réalité. Ce qui n’est pas fait et ce qui a toujours été réclamé, mais qui n’a jamais été fait. Nous demandons à ce que le statut de l’enseignement pré-universitaire et de l’enseignement technique soit aussi révisé à la satisfaction et que ce soit adapté aux réalités actuelles de la vie. Je suis sûr que c’est un gouvernement de dialogue, ce qui a fait qu’au niveau de l’enseignement pré-universitaire, depuis l’avènement du CNRD, il n’y a pas eu de grève, si vous le constatez. »
Moussa Konaté