Transfuge de l’UFDG, le Ministre de la Jeunesse et des Sports Kéamou Bogola Haba a procédé au stade régional El. Hadj Saifoulaye Diallo de Labé, le tournoi de Football doté du trophée du général Mamady Doumbouya.

A propos, l’ancien bras droit de Cellou Dalein Diallo qui a changé de camp ne veut plus sentir en Guinée ceux qui pensent autrement que le chef de la junte.

Guineelive vous propose un extrait de son discours…

« Les choses ont changé et chacun doit changer y compris Labé. Nous jeunesse de Guinée, nous avons pris nos responsabilités pour gouverner la Guinée, à commencer par le président le Général Mamadi Doumbouya qui est le plus jeune président que nous avons aujourd’hui. Si la jeunesse gouverne alors, il y a peu de réclamations. C’est la jeunesse qui dirige les délégations spéciales, c’est la jeunesse qui gouverne les directions générales, c’est la jeunesse qui gouverne les ministères, c’est la jeunesse guinéenne aujourd’hui qui va diriger les quartiers, et si la jeunesse est aussi à Sekoutoureya, vous voulez réclamer quoi à qui ? C’est à la jeunesse de prendre ses responsabilités. Nous avons demandé le 05 septembre et Labé était l’une des villes qui a réclamé le 05 septembre et que l’armée vienne au pouvoir. Vous êtes témoin, Labé a eu un grand rôle pour que l’armée viennent au pouvoir. Nous avons demandé de faire retraiter les vieux, le général l’a fait, il a même retraité les politiques. Que voulez-vous la jeunesse ?

Alors, aujourd’hui nous avons un seul agenda. Celui-ci est économique. C’est un agenda national.  Aujourd’hui nous disons à toutes les villes, celle qui veut se soustraire de ce programme va se soustraire elle-même, parce que Simandou 2040 c’est pour 15 ans. Pendant ces 15 ans, l’armée va garantir ce programme, le CNRD va le garantir et la jeunesse va se mettre au travail… Alors ceux qui ne veulent pas travailler n’auront pas d’autre choix que de quitter la Guinée. Dans les 15 ans à venir la Guinée sera une grande nation et nous ne voulons pas que Labé soit exclue. Et vous l’avez démontré. La marche que nous avons vue aujourd’hui, je n’ai jamais vu ça à Labé ».

Naby Camara