Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo n’est pas prêt pour aller aux élections en décembre 2024.

C’est du moins ce que le principal intéressé  a laisse entendre le week-end écoulé devant ses militants en visioconférence.

En effet, le processus de mis en place des démembrements du bureau du parti  à la base qui doit précédé le congrès pour  l’élection du candidat à la présidentielle a été bloqué par le patron de l’UFDG. Pour un motif banal puisque l’ancien premier Ministre parle des grandes pluies qui s’abattent sur la Guinée et leurs conséquences sur les populations, pardon,  sur les militants.

Pourtant, Cellou et  la classe politique dans son ensemble exige le respect du calendrier convenu entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et le chef de la junte, Mamady Doumbouya.

Ce calendrier prévoie l’organisation des élections présidentielles en décembre 2024 pour marquer la fin de la transition.

A supposer que ce calendrier est maintenu. Comment Cellou va faire pour organiser le congrès de son parti qui doit dans les conditions normales le porter au perchoir du parti, UFDG.

Un parti politique en proie à des dissensions internes. Le camp du fondateur du parti, Bah Oury, actuel Premier Ministre et celui du très controversé Ousmane Gaoual Diallo. Un porte-parole  qui ne porte plus de gangs pour critique et  contester la légitimité de son ancien patron, Cellou Dalein Diallo.

Naby Camara