Les travaux de reconstruction et de réhabilitation avaient été lancés avec fracas, tambours et trompètes par Alpha Condé. Mamady Doumbouya est venu mettre sa couche de peinture avant de privatiser la structure sanitaire avec une gestion d’une société canadienne. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la Guinée est un pays des occasions manquées.
Depuis cette privatisation du Centre Hospitalier Universitaire de Donka, il faut dire que c’est le calvaire pour les patients qui fréquentent ce CHU.
Un enfer financier pour les patients qui ne savent plus à quel hôpital public ou structure sanitaire se vouer.!
Pour une journée d’hospitalisation dans ce centre, le patient doit se saigner à hauteur de 250. 000 GNF. Dans ce montant, les médicaments ne font pas partis. Il faut encore débourser de l’argent pour acheter les médicaments. Et imaginez un malade qui passera dix jours à Donka, à vos calculettes SVP montant
Dans ce centre hospitalo-universitaire, les complaintes sont nombreuses puisque les citoyens lamda n’ont pas leurs place dans ce centre.
Il est à se demander si c’est un centre qui appartient à l’Etat donc public ou aux commerçants qui sont venus en Guinée juste pour s’enrichir.
Tenez-vous bien, pour recouvrer l’argent après l’hospitalisation ou la mort du patient, c’est la Croix et la bannière.
Les malades et leurs familles sont rabouillés et traités de tous les petits noms d’oiseaux pour qu’ils payent l’argent de l’hôpital Donka.
Comble de l’ignominie, les parents des malades décédés doivent payer l’intégralité de la facture avant de récupérer le corps. Nombreux sont des corps qui passent plusieurs jours à la morgue en attendant que l’argent ne soit payé avant d’être rendus aux familles.
Dans ce centre de Donka, les morts sont gardés par la direction de l’hôpital si l’argent n’est pas payé. Ils sont nombreux ceux qui se demandent si ce centre appartient à l’Etat.
Que dire du personnel qui est exacerbés par les pratiques peu catholiques à Donka.
Avec l’argent collectés, c’est juste un prime qui est versé aux médecins qui se lamentent du mauvais traitement au point que de nombreux médecins cherchent à quitter ce centre de Donka
Le CHU de Donka une fois très fréquenté et adulé par les patients est aujourd’hui déserté au profil d’autres structures sanitaires plus clémentes et qui traitent les patients et leurs familles humainement
En tout état de cause, l’Etat s’il en existe encore en Guinée doit prendre ses responsabilités pour mettre fin au calvaire des patients qui ont trop souffert des pratiques de la direction générale de l’hôpital de Donka.
Ousmane CISSE