A Abuja, la capitale Nigériane, il faut dire que la montagne aura accouché d’une souris sur la situation politique dans l’impasse en Guinée.
Lors de la 66è Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenue à Abuja le 15 décembre, la situation de ni paix, ni guerre qui règne en Guinée a été évoquée.
Le communiqué final de la session a été rendu public avec comme thème abordé, la fin de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
Un communiqué laconique qui n’a pas été loquace en ces termes : « Concernant Ia Guinée, la Conférence exhorte les autorités guinéennes à poursuivre les actions en vue de la mise en œuvre de la feuille de route pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, d’une manière inclusive et participative.
En outre, la Conférence instruit la Commission d’aider la Guinée à mobiliser auprès des partenaires les ressources financières et techniques nécessaires pour faciliter le retour rapide à l’ordre constitutionnel.
À cet égard, la Conférence instruit la Commission de déployer une mission de haut niveau pour échanger avec les autorités et les acteurs politiques en vue de convenir des modalités de l’accélération de la feuille de route de la transition et de la mobilisation des ressources nécessaires à cette fin », indique le communiqué sans plus de précision sur le respect du calendrier électoral librement consenti par le chef de la junte, Mamady Doumbouya qui du moins n’a jamais respecté la parole donnée.
Mohamed SOUMAH