Bann728x90

Enlèvement des personnes en Guinée: le Ministre de la justice rate une occasion de se taire à jamais 

Avec Yaya kairaba Kaba, les Guinéens habitués aux sorties et autres déclarations à couper le souffle d’un certain garde de Sceaux Alphonse Charles Wright, les Guinéens retiennent leur souffle. Il est peu bavard ce fin connaisseur de la justice Guinéenne pour avoir passer une trentaine d’années à exercer avant d’atteindre le sommet. Soit.

Toujours est-il que quand une certaine catégorie de personnes goûte au bonheur, il est difficile de s’en sortir. Surtout que le chef de la junte depuis des mois avait menacé depuis des mois à son retour de la Chine qu’il va faire le grand ménage en fin d’année pour reprendre avec les Ministres efficaces à partir de janvier 2025. Ce qui ne donne pas le choix aux Ministres qui se débattent comme un beau diable afin qu’ils soient maintenus dans le gouvernement. C’est le cas de Yaya Kairaba Kaba qui vendredi 20 décembre 2024, sur les ondes de la radio télévision guinéenne (RTG), le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a parlé pour ne rien dire sur certains dossiers de l’actualité judiciaire: Le cas d’enlèvement des citoyens. Oumar Sylla alias Foniké Mengué, Billo Bah, Sadou Nimagan, Habib Marwane Camara pour ne citer que certains civiles. Au sein de la grande muette, c’est silence radio, les militaires disparus,  personne n’en parle.

Mais pour le garde des Sceaux, l’état n’a aucune responsabilité. Lisez plutôt Yaya kairaba Kaba qui a raté une occasion de se taire…

Des cas d’enlèvements.

« C’est une nouvelle forme de criminalité qui de façon récurrente, est en train de s’implanter dans notre pays : enlèvements, disparition, disparition forcée, kidnapping, etc. Tout cela ébranle les fondements de la société. La justice est consciente. Et chaque fois qu’un cas est posé, la justice réagit. Ces kidnappings, ces enlèvements…, n’ont aucune liaison avec les armes ou avec l’armée. Des individus se camouflent dans des tenues, ils viennent commettre leurs forfaits. Après, on dit que c’est les militaires qui l’ont fait. Parce que tout simplement, on a vu les tenues.

Les enquêtes sont en cours. Les malfrats qui ont été à un moment donné arrêtés, interrogés, reconnaissent qu’ils ne sont pas des militaires, ils ne sont nulle part. Ils utilisent des armes souvent de fabrication locale et ceux qui utilisent des armes modernes les obtiennent par des complicités, quelquefois, c’est vrai dans l’armée, mais ce n’est véritablement pas les militaires qui opèrent en tant que tel » ».

Qu’en est-il de la responsabilité des militaires puisque c’est la complicité des militaires, selon le garde des Sceaux.Pauvre Guinée 

Mohamed Soumah