Le tribunal de Paris a rendu son verdict ce lundi dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national, aujourd’hui Rassemblement national (RN). Marine Le Pen, présidente du parti, a été condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate.
Reconnu coupable de détournement de fonds publics, l’ancienne candidate à la présidentielle voit son avenir politique s’assombrir. Ce jugement intervient dans le cadre du procès portant sur l’utilisation de fonds européens pour le financement d’assistants parlementaires du FN, affaire qui avait éclaté en 2017.
Quelques instants après l’ouverture de l’audience, Marine Le Pen a quitté la salle sans attendre l’annonce de sa peine. Un geste qui témoigne de la tension entourant cette décision judiciaire.
Cette condamnation soulève une interrogation majeure : pourra-t-elle se présenter à l’élection présidentielle de 2027 ? Le flou juridique persiste, certains experts estimant que des recours pourraient modifier le calendrier de son inéligibilité.
En réaction, les déclarations politiques affluent. Si ses partisans dénoncent une manœuvre visant à écarter une figure majeure de l’opposition, d’autres saluent une décision qui renforce l’exigence de probité en politique. Sur la scène internationale, la Russie a exprimé son indignation, qualifiant cette condamnation de « violation des normes démocratiques ».
Ce jugement représente un tournant décisif dans la vie politique française, avec des répercussions qui pourraient redessiner le paysage à l’approche des échéances électorales à venir.
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