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Procès Aliou Bah à la Cour d’Appel de Conakry : Journalistes et diplomates priés de quitter les lieux!!!

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas bien d’être Journaliste sous le magistère d’un certain Mamadi Doumbouya. Entre  disparition forcée des journalistes, la prison, Jamal Pendessa, le syndicat de la presse en sait quelques chose, la suspension des Média, la restriction pour ne pas dire l’omerta sur l’accès à l’information publique, les journalistes ne savent pas où donner de la tête.

Et ce n’est pas la Justice appelée pompeusement la « boussole qui orientera tous les Guinéens », selon les propres termes du chef de la junte qui rassure les Guinéens y compris les journalistes.

Seulement voilà ce mercredi matin, Journalistes, diplomates, militants et sympathisants de l’opposant Aliou Bah sont bloqués et priés de quitter les lieux. Un important dispositif sécuritaire composé de policiers et de gendarmes lourdement armés sont présents en grand nombre.

Avec la décision de ni Oui, ni Non de la présidente de la Cour d’appel de Conakry dans le dossier de l’opposant Aliou Bah, les journalistes ont été priés d’évacuer ce matin la cour d’appel de Conakry. Avec la force, les journalistes sont traqués pour ne pas assister au procès en appel de l’opposant.

Pourtant, en Guinée, les audiences sont publiques, selon les termes de la Loi.

Pour rappel, cette magistrale avait rendu une décision inique dans ce procès. La Cour en effet a été appelé à trancher entre la demande du parquet général, Fallou Doumbouya qui voulait que le procès se tienne à huis-clos, alors que les avocats de la défense voulaient que le procès sera public, conformément à la Loi.

Pour trancher, la juge a répondu par ni en faveur du huis-clos, ni en faveur de la médiatisation. Et les journalistes n’avaient  pas le choix que de se rendre à la cour d’appel pour suivre le procès en appel de Aliou Bah.

Pour l’heure, les échauffourées au moment où nous allions sous presse continuaient devant et autour de la cour d’appel qui ne voudrais pas recevoir de journalistes ce matin. Pauvre Guinée.

 

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