Le mouvement syndical guinéen hausse le ton : des revendications claires pour la justice sociale

Parmi les principales doléances figure la nécessité de garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens, ainsi que la formalisation de l’exercice du transport par moto, un secteur en pleine expansion mais encore largement informel.

Sur le plan social et politique, les syndicats insistent sur la poursuite des concertations inclusives entre tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale, en vue de préserver la paix et la justice dans le pays.

Ils appellent également à :

• La ratification par la République de Guinée de la Convention C-190 de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui lutte contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail ;

• La révision de l’article 39 de la loi L-027, relatif au statut général des agents de l’État, jugé contraire à la Convention 87 de l’OIT sur la liberté syndicale ;

• La mise en place des structures décentralisées du Conseil national du dialogue social (CNDS) ;

• La redynamisation de la Commission consultative du travail et des lois sociales, conformément à son arrêté de création ;

• L’organisation impérative des élections sociales d’ici à la fin de l’année 2025, afin de renforcer la représentativité syndicale.

Enfin, le mouvement syndical avertit : en cas de non satisfaction de ces revendications, il se verra dans l’obligation de se faire respecter par tous les moyens légaux, pour garantir le bien-être et les droits fondamentaux des travailleurs guinéens.