Je suis Éveil 2 Guinée, activiste engagé pour la vérité et le progrès dans notre pays. Aujourd’hui, je prends la plume pour dénoncer un phénomène dangereux, destructeur et humiliant pour la jeunesse guinéenne : la promotion de la médiocrité par les cadres du CNRD.
Depuis l’arrivée au pouvoir du général Mamady Doumbouya, une culture de flatterie institutionnalisée s’est installée. Il ne s’agit plus de mériter son ascension par le savoir, le mérite ou la compétence, mais plutôt par l’applaudissement creux, les vidéos de louange, ou les publications serviles sur les réseaux sociaux. Ceux qui passent leurs journées à faire l’éloge du président sont récompensés par des véhicules, des postes, ou de l’argent. Pendant ce temps, les jeunes qui étudient, qui innovent, qui rêvent de bâtir une Guinée nouvelle, sont laissés pour compte, sans perspectives ni soutien.
Quel message envoie-t-on à cette jeunesse ? Que les diplômes sont inutiles ? Que l’effort intellectuel est vain ? Que la Guinée ne récompense plus le travail, mais la soumission ? Voilà le véritable sabotage de notre avenir. Voilà la dérive que les cadres du CNRD encouragent avec cynisme et complicité.
Un pays ne peut pas se développer avec la médiocrité élevée au rang de stratégie nationale. Le développement passe par le mérite, la compétence, la justice sociale et l’intégrité. Ce que nous voyons aujourd’hui, c’est l’inverse : un système où l’intelligence dérange, où la critique est punie, et où l’hypocrisie est une voie de promotion.
Il est urgent que la Guinée change de cap. Il est temps que ceux qui nous gouvernent comprennent que diriger un pays, ce n’est pas bâtir un cercle d’adulateurs, mais poser les fondations solides d’un État basé sur la compétence, l’excellence et la vérité.
Éveil 2 Guinée continuera de dénoncer, de sensibiliser et de porter la voix de ceux qu’on veut faire taire. Parce que notre pays mérite mieux. Parce que l’avenir appartient à ceux qui pensent, qui osent, et qui construisent.
À bas la culture de la médiocrité. Vive la Guinée méritocratique.