En Guinée, il faut dire que le passé n’a jamais été appris. Il en est de même que les leçons de ce qui relève du passé.
Conséquence de cette situation, la Guinée apprend toujours les méthodes d’organisation du hadj. Un siècle après, c’est toujours le tatonnement au sein du secrétariat général aux affaires religieuses.
Alors que les fidèles musulmans ont versé à une agence agrée des sommes variant entre 50, 60 millions et 75 millions GNF, ils sont toujours à Conakry, faute de visa ou d’avion pour le vol, c’est selon les cas.
Les pèlerins qui sont encore à Conakry alors que la fête qui marque le point d’orgue du hadj commence le 6 juin jour de la fête, se sont organisés en association.
Et dans un premier temps, 300 premiers cas sont dénombrés. Et certaines informations font état de 416 autres fidèles musulmans qui sont toujours à Conakry. Ce qui fait un total de 716 pèlerins au moins.
Aux dernières nouvelles, le secrétaire général aux affaires religieuses, Karamo Diawara sur la photo est déjà en Arabie Saoudite et aucune autorité n’a levé le petit doigt pour parler de cette affaire et de bien d’autres puisque certains candidats au pèlerinage parlent également d’une agence de voyage fantôme.
Pour rappel cette année, la Guinée a obtenu 10 000 places.
33 convois devraient envoyés ces pèlerins dont le dernier convoi est prévu pour le 30 mai, selon le programme établi par le département en charge des affaires religieuses.
En attendant, c’est la complainte au sein de la grande mosquée Fayçal de Conakry où les fidèles se lamentent, ne sachant pas à quel vol se vouer pour accomplir le cinquième pilier de l’islam.
Naby Camara