Le secrétaire exécutif de la CEA, commission économique des Nations Unies en Afrique est arrivé la nuit dernière en Guinée. Pour discuter avec les autorités guinéennes, de la situation macroéconomique du pays. Mais aussi et surtout de voir comment relancer l’économie guinéenne qui reste confrontée à des problèmes de tailles avec la maladie Ebola.

Ce matin, l’Ethiopien Carlos Lopez a rencontré le chef de l’Etat, Alpha Condé.

De là, il a conféré avec plusieurs membres du gouvernement dont le Ministre de l’Economie et des Finances, celui des Affaires étrangères, de l’agriculture, de l’environnement, de l’industrie, petites et moyennes entreprises. Ce n’est pas tout car il y avait aussi le Ministre d’Etat chargé de l’investissement et du partenariat public- privé, Ibrahima Kassory Fofana, le Ministre délégué au Budget, le gouverneur de la banque centrale et bien d’autres départements ministériels.

Devant ces cadres cités plus haut dans la salle de conférence du Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministre Mohamed Diaré a déclaré sans ambages que la situation économique du pays reste difficile. Toutefois, des progrès ont été enregistrés. Pour preuve dira Mohamed Diaré, l’inflation qui était de 8,4%  au mois d’avril a été maintenu. Au mois de mai dernier, l’inflation était encore à ce niveau.

Pour le plan de relance post Ebola, la Guinée a besoin de 1 milliard 500 millions de dollars, a soutenu l’argentier guinéen.

Quelle stratégie de financement et de mobilisation des ressources à mettre sur pied, reste le problème actuel du gouvernement guinéen.

Le secrétaire exécutif de la commission économique des Nations Unies en Afrique, Carlos Lopez a mis l’accent sur la nécessité de conjuguer des efforts. Il a suggéré de faire une situation globale qui sera appuyé par son institution et non des besoins sectoriels des départements ministériels.

Selon Carlos Lopez, le rôle du secteur privé reste primordial pas seulement en mobilisant des ressources mais pour construire un climat propice aux investissements.

L’objectif de la commission économique des Nations Unies reste tout de même l’annulation de la dette des trois pays touchés par Ebola.

Il a donc demandé aux autorités guinéennes de cibler les priorités en identifiant des domaines de valeurs, notamment la création de l’emploi pour stopper le chômage.

Almamy Kalla CONTE

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