2018 : Enfin 7 ans derrière nous…

Le président Alpha Condé a accédé à la magistrature suprême de la Guinée le 21 décembre 2010. Jour de prestation de serment pour devenir le président de la République, après cinquante ans de combat politique. Depuis, sept longues années se sont écoulées, depuis que l’opposant historique préside aux destinées de la Guinée.

Loin de nous de dresser un bilan, il est tout à fait loisible au moment où le chef de l’Etat entame sa huitième année à la tête de l’Etat, de déclarer haut et fort que des acquis à l’actif du régime sont indéniables. Même si dans l’ensemble, les promesses, entreprises, sociétés et projets annoncés par le chef de l’Etat semblent emprunter des chemins tortueux et tardent à se matérialiser sur le terrain.

Cependant, beaucoup reste à faire et nous voudrions surtout attirer l‘attention du chef de l’Etat sur la corruption qui gangrène son administration. Depuis 7 ans, jamais du mémoire des guinéens, le président Alpha Condé n’à sanctionner un cadre pour fait de corruption. Pourtant, des cas de corruption ont éclaboussé la banque centrale, le trésor public, le ministère de l’éducation nationale avec la surfacturation du Budget des examens nationaux dénoncée par le président lui-même, au Ministère de la jeunesse, pour ne citer que ces cas.

Au lieu de sanctionner les cadres véreux, c’est en quelque sorte, une prime à l’impunité, pour ces cadres véreux comme Ibrahima Kourouma, bombardé au très stratégique Ministère de l’Habitat.

Dans la même lancée, le patrimoine foncier du pays a été systématiquement pillé pour devenir la propriété privée des cadres véreux. Pour s’en rendre compte, jeter un coup d’œil sur la corniche nord, dans le quartier Camayenne, vous nous en direz des nouvelles.

Du pont du 8 novembre, la zone qui abrite le siège du parti de l’unité et du progrès, la cité ministérielle, jusque dans le quartier Dixinn, des immeubles poussent partout sur les domaines de l’Etat. A propos, ne parlez surtout pas de respect de l’urbanisation en matière de construction.

Le domaine maritime a aussi foutu le camp. Des cadres véreux avec l’argent du contribuable font le remblaie au mépris de toutes les règles sur la conservation maritime.

Pour cacher l’arbre sous la forêt, ce sont des noms « Libanais » qui sont inscrits sur ces immeubles. Comme pour dire que les immeubles appartiennent aux Libnais. A ces problèmes et bien d’autres, le président de la République qui est le père de la nation, devrait y penser.

Par ailleurs, chères lectrices et lecteurs, ces derniers temps, vous avez subi des désagréments causés par la reconstruction de votre quotidien en ligne, Guineelive, qui fête ses dix ans cette année.

A l’occasion des dix ans de la création de Guineelive qui compte de plus en plus de lecteurs, nous avons voulu agrandir le site pour fêter modestement les dix ans de sa création et pour cause. Dix ans dans la vie d’une entreprise de presse, ça n’arrive pas souvent. Surtout en Guinée où l’activité économique est en berne avec la fermeture des entreprises et sociétés qui existaient dans le pays.

En attendant la célébration des dix ans de Guineelive qui a été lancé sur la toile en 2008, nous souhaitons une bonne et heureuse année 2018 aux lectrices et lecteurs de Guineelive, qui sont de plus en plus nombreux. Et c’est tant mieux.

 

Almamy Kalla CONTE

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