L’opinion nationale et internationale croyait que c’était fini pour la fièvre hémorragique Ebola. Mais que non. A ce jour, la gestion des corps ou très exactement des personnes décédées pose problème et se trouverait à la base de la propagation de cette maladie à grande échelle.

Selon les renseignements obtenus des services sanitaires, il y a actuellement 213 contacts à Conakry après la mauvaise gestion d’un corps entre la commune de Dixinn et celle de Ratoma.
Au niveau des centres hospitalier du pays aussi, c’est la peur bleue chez les médecins après la mort de plus de dix professionnels parmi eux.
Et si autrefois le président Alpha Condé avait horreur que les cadres de la division prévention et lutte contre la maladie au ministère de la santé parle de la fièvre hémorragique Ebola pour éviter « de stigmatiser le pays » à l’étranger, le chef de l’Etat guinéen a fait marche arrière.
Lors du conseil des Ministres du jeudi, il avait expressément demandé à son gouvernement de communiquer de manière efficace sur  la fièvre hémorragique Ebola. Pour éviter sa propagation. Et c’est tant mieux.

Naby Camara