Après le drame de Rogbane dans le quartier de Taouyah qui a fait 33 morts officiellement, des voix se sont élevées pour dénoncer le laxisme de l’autorité gouvernementale dans la gestion du premier drame.

La police nationale qui ouvre toujours des enquêtes après des drames mais dont les résultats ne sont jamais connus était également pointé du doigt.

Face à ce tollé général suscité au sein d’une opinion publique de plus en plus décourager par la précarité et le manque de perspective pour de lendemain meilleur, la police est sortie de sa réserve mardi  lors d’une conférence de presse pour se dédouaner. Le drame sur la plage de Lambandji s’est produit le 1er janvier 2014 et la police a rendu les conclusions de ses enquêtes le 28 janvier de la même année au procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn.

 A la justice donc de faire son travail, avait clamé haut et fort, le directeur régional de la police de Conakry et porte-parole de la police nationale, Boubacar KASSE.

Ce mercredi, le gouvernement du Premier Ministre Mohamed Saïd Fofana s’est senti morveux et il a convié certains membres du gouvernement  à une réunion à  la primature pour  faire l’Etat des lieux des enquêtes. Au sortir de la rencontre, le Ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’emploi et du Travail, porte-parole du gouvernement s’est exprimé.

Albert Damantang Camara dira que les enquêtes évoluent normalement selon le compte rendu fait par le procureur de Dixinn qui avait aussi pris part à la réunion. Selon Damantang, des personnes arrêtées sont sous contrôle judiciaire.

Plus loin, il dira que le gouvernement a chargé le Ministre de la jeunesse de faire l’état de l’évolution des travaux de construction des maisons de jeunes à travers Conakry. Ce n’est pas tout car l’aménagement du désormais tristement célèbre plage de Raogbane sera bientôt en cours.

 Le tout, pour permettre à la jeunesse guinéenne d’avoir des lieux de loisirs qui seront sécurisés. Parole du gouvernement à travers son porte-parole.

Mohamed Soumah