Le coordonnateur national de la fièvre hémorragique à virus Ebola en compagnie de l’UNFPA, fonds des nations unies pour la population, l’ambassade des Etats Unis, le CDC et MSF étaient devant la presse ce vendredi pour annoncer la nouvelle stratégie de communication dans la lutte contre cette maladie.

Il s’agit de communiquer en langue nationale à l’endroit des communiqués pour rendre la lutte efficace.
Le représentant adjoint de l’UNFPA, fonds des nations unies pour la population qui appui ce nouveau plan de communication a souligné qu’il faut faire recourir aux communicateurs traditionnels et journalistes en langue nationales pour mieux communiquer à l’endroit des populations. Ce qui passe par des communications porte à porte, dans les familles, à l’école avec l’implication des spécialistes en communication en langue nationale pour plus de compréhension. L’implication des religieux, chefs coutumiers reste aussi indispensable.
Dr Aboubacar Cissé estime qu’il sera facile avec des communications en langues nationales d’avoir une réponse coordonnée, multiforme et efficace contre Ebola puisque les citoyens sont rassurés par l’interlocuteur.
Dans son intervention, le coordonnateur national de la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola a souligné que le 31 juillet dernier, la capitale Conakry avait fait un mois sans notifier de nouveau cas de la fièvre Ebola. Mais avec la défaillance des contrôles aux frontières, notamment avec les pays voisins que sont le Libéria et la sierra Léone, il y a eu explosion de cas. La Guinée selon Dr Sakoba étant mieux équipée par rapport aux autres pays touchés en matière de dispositifs. Ce qui a poussé les patients qui partagent les mêmes frontières avec le Libéria de venir en masse à Macenta et d’autres préfectures de la région forestière de venir en masse  en Guinée.
A ce jour, 7 régions administratives du pays dont la zone spéciale de Conakry sont touchées. Il y a 17 préfectures touchées sur 33 dans tout le pays et 9 préfectures continuent à notifier de nouveaux cas.
Par ailleurs, il est longuement revenu sur le retard accusé par la Guinée avant de découvrir la nature de cette maladie. Il a fallut le constat très alarmant de la mort de 36 décès communautaires pour que les autorités sanitaires s’en rendent compte à travers des contrôles et analyses effectués à l’institut Pasteur de Lyon.