Des scandales financiers qui éclaboussent l’Assemblée nationale dirigé par Claude Kory Koundiano sur la photo n’ont pas encore fini de livrer tout leurs secrets.
La commission mise sur pied pour lorgner sur la trace des dépenses effectuées et la gestion du budget de l’Assemblée nationale a révélé que des milliards de GNF ont été investis dans la rénovation de l’Assemblée nationale sans que cela ne passe par un appel d’offres comme le recommande la passation des marchés publics en République de Guinée.
Mieux, personne n’est au courant de ce qui s’est passé.
La sortie de ces milliards de francs guinéens est restée à la seule discrtéion du président du parlement M.Koundiano et de ses deux questeurs que sont Abdoulaye Bernard Keita, député du RPG de la préfecture de Coyah et son adjointe qui est aussi député du RPG de Faranah.
Selon nos informations, l’achat du matériel et la rénovation ont été confié à des proches des hauts placés à l’Assemblée nationale sans que les autres députés ne sachent ce qui s’est passé et combien de milliards ont été dépensé.
Nous avons certes vu les locaux du parlement qui ont complètement changé de look mais nous ignorons ce qui s’est passé et la somme utilisée pour arriver à ce résultat, affirme un député sous le couvert de l’anonymat.
Un autre député sous le sceaux de l’anonymat dira pour sa part que les députés passent leur temps à critiquer la gestion des autres « alors que dans notre maison même, des choses se passent en toute opacité. Nous avons été élus par le peuple de Guinée et le contribuable guinéen a le droit de connaitre ce que nous faisons de son argent ».
Pour des députés qui ont accepté de prendre langue avec nous, il est temps et grand temps pour le président Claude Kory Koundiano de rendre des comptes pour que les députés sachent comment est utilisé l’argent du contribuable guinéen.
En tout cas, la seule certitude à l’Assemblée nationale, c’est que le président Claude Kory Koundiano et les deux questeurs, Abdoulaye Bernard Keita et son adjointe et député du RPG de Faranah n’inspirent plus confiance.
Le partage, pardon la gestion des Finances publiques passe par là.
La gouvernance Alpha Condé et le changement promis sont à rude épreuve.
Naby Camara