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Karifa Gassama Diaby dresse le bilan de son département courant 2014

Le Ministre des droits de l’homme et des libertés publiques  a rendu public le bilan de la gestion de son département courant  2014 au cours d’une rencontre qu’il a organisé avec la presse ce lundi 29 décembre 2014 . objectif , passer en revenu  les différents projets réalisés, les difficultés rencontrés et les perspectives pour l’année 2014 .

Crée en octobre 2012 à la suite d’un constat de violation des droits de l’homme en république de guinée, ce département a vocation de  veiller au respect des humains en luttant contre toutes formes de violence d’impunité, de l’arrestation arbitraire et les détentions  illégales  à l’égard de l’être humain et le respect de l’état de droit.
 selon Karifa Gassama Diaby son département a rencontré d’énormes difficultés en 2014 du a l‘insuffisance des moyens financiers et du personnel  pour mener à bien la mission qui leur est confié.
Actuellement, des défits  énormes restes encore à relever  en matière des droits humains en République de Guinée ,pour inverser  la tendance la Guinée a travers le département des droits de l’homme et des libertés publique doit évidemment se doter de stratégie ,d’instrument et de mécanisme  efficace pour enclencher un véritable processus de démocratisation pour instaurer un Etat de droit respectueux des droits humains à travers la formation, la sensibilisation et de lutter contre la culture de l’impunité.
C’est en s’inscrivant dans cette logique que le département des droits de l’homme et des libertés publiques a réalisé plusieurs activités en 2014 au nombre desquelles on peut citer entre autres :
Sur le plan de la protection, l’année a été consacré sur des activités de monitor igues dans les maisons de détention tant a Conakry qu’a l’intérieur du pays. Ces activités consistaient à vérifier, à faire améliorer  et a dénoncé si nécessaire les conditions dans lesquels se trouve les  détenus dans notre pays ;
Le département a traité au quotidien les recours des personnes victimes de violation des droits humains dans les prisons ;
Joué le rôle de médiation  et intermédiation pour faire en sorte que un certains nombre d’injustice soit corrigé pour minimiser l’injustice dans notre pays  pour faire libérer les personnes  illégalement détenues   que ça soit dans les commissariats, les gendarmeries et dans les  prisons.
Sur la promotion, le département a contribué à la formation des journalistes  sur les notions de base des droits de l’homme et des libertés publiques, mais malheureusement ce projet  s’est arrêté a mis chemin  par manque de moyens dont la vocation était d’élargir au niveau de tous les hommes de media pour garantir le droit de la liberté de la presse mais aussi outillé ce corps sur des principes et des normes  afin de participer à la sensibilisation de la population ;
Participé à la sensibilisation des militants des partis politiques sur la culture de non violence dans les manifestations sur les voies et places publiques sur le respect de la loi et les droits de l’homme ;
Mener des activités  auprès des forces de défense et de l’ordre ,des élus  locaux et ONG sur la culture de non violence et le respect des droits humains, aussi une campagne de sensibilisation dans les medias et tant d’autres actions menées  sur le plan international  qui a permis à la Guinée de participer a plusieurs rencontres internationale sur la question des droits de l’homme notamment le 2ème forum mondial sur les droits de l’homme.

Enfin, le chef du département des droits de l’homme et des libertés publiques a projeté les perspectives pour l’année 2015 .Pour la nouvelle année, le département entende poursuivre les activités de monitor igues  dans les lieux d’enfermement pour amener les agents  de  police, de la gendarmerie et les gardes pénitenciers à travers des formations sur le respect des valeurs humaines afin que  les droits des personnes  incarcérées dans ces lieux  soient  respecter  et de poursuite de l’examen des cas des citoyens détenus dans les commissariats, gendarmerie et  dans les prisons pour faire en sorte que le régime de détention ,de respecte les droits internes et les instruments juridiques internationaux et les périodes de la garde à vue ;
Poursuite des formations des forces de l’ordre et de sécurité, des journalistes et des élus locaux pour
leurs permettre de se doter des instruments nécessaires en matière des droits de l’homme ;
Lancement des programmes de vulgarisation des textes de loi relatifs aux droits humains ;
Lancement des programmes d’introduction de l’étude des notions des droits de l’homme  dans l’enseignement  et le renforcement des instruments  institutionnels ;
L’organisation très prochaine des états généraux des droits de l’homme en Guinée par l’appui de l’Union Européenne .Il a également annoncé le passage de son département devant la CPI dès le mois de janvier dans le cadre de l’examen juridique des instruments de la défense et la protection des droits de l’homme en Guinée.
 

 
         Camara Facinet
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