De 10 mille GNF, le prix du litre des produits pétroliers à la pompe est passé à 8 mille GNF, après deux baisses que les centrales syndicales qualifient de peu.
Conséquence, depuis lundi, la capitale guinéenne tourne au ralenti avec de nombreux problèmes de déplacement.
Le gouvernement qui sait pertinemment que le contribuable guinéen n’a rien bénéficié de cette baisse de prix a cru bon de convier ce mercredi tous les acteurs impliqués dans la gestion des produits pétroliers et des transporteurs. Pour réfléchir sur des voies et moyens afin de remédier à cette crise qui risquera si rien n’est fait de prendre des tournures inquiétantes.
L’information a été donnée par le Ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et porte-parole du gouvernement Damantang Camara.
A ce stade des choses, il est difficile de dire si le prix du litre sera fixé à 6 mille GNF comme le souhaite les syndicalistes.
La seule certitude, c’est que tout porte à croire que le gouvernement voudrait faire payer les problèmes économiques difficiles au pays par le contribuable guinéen.
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Ousmane Cissé