Forte de ses milliers d’adhérents et de ses trente-cinq sections nationales, l’Union Internationale de la Presse francophone saisit l’événement de la journée internationale de la francophonie pour rappeler les principes qui guident son action.

Les citoyens des pays francophones ont besoin de médias ouverts et pluriels. Une information libre et sans entrave peut seule permettre un débat équilibré entre les différentes composantes de chaque société.

L’Union internationale de la presse francophone salue les évolutions positives enregistrées dans différents pays en termes de liberté de la presse. C’est le cas notamment au Burkina Faso, qui vient d’adopter une loi de suppression des peines privatives de liberté pour les
délits de presse.

Partager, favoriser et défendre les valeurs de la francophonie et particulièrement ceux de la liberté et de l’égalité sont indispensables au développement harmonieux de chaque société, dans le respect des différences culturelles.

Les médias ne sont pas qu’un simple relais des informations, mais de réels acteurs et vecteurs de développement.
Dans le combat actuel contre la violence et l’extrémisme, les médias prennent toute leur place.

L’Union Internationale de la Presse Francophone mesure chaque jour cette réalité et milite pour que les médias, particulièrement dans les régions les plus défavorisées, puissent disposer des moyens suffisants pour jouer leur rôle, dans le respect de leur indépendance. Leur
présence favorise également le développement économique des nations.

Donner les moyens de leur autonomie aux médias s’avère utile et indispensable. Ils pourront d’autant mieux assurer leur rôle de circulation de l’information, des idées, et agir en faveur des valeurs de paix et de tolérance, contre les haines et les extrémismes de toute
nature.

Communiqué de l’Union Internationale de la presse francophone, UPF à l’occasion de la journée internationale de la francophonie le 20 Mars 2015.

Source : UPF-Guinée