Si  seulement ce Gandhi avait eu le courage de se faire identifier, avec une adresse évidente, au lieu de se cacher derrière un pseudonyme assez suspect,  moins pour exprimer son sens  philosophique que pour   laisser entrevoir ses faiblesses d’être  au service  des anonymes qui lui paient  sa rage contre Sampi, ce citoyen guinéen, comme il le prétend, aurait pu largement être compris dans ses lamentations.

Il vide son trop plein  sur Sampil, à travers des démonstrations enrichies de propos tirés sur le Net. En effet, ce que l’expert  Gandhi  retrace de l’évolution de Sable Mining Africa Bio Energy Africa est déjà affiché sur le Mail de la société. Ce n’est donc pas  du nouveau, d’ailleurs ce tour d’horizon assez troublant reste d’autant ridicule que cela ne  saurait aucunement  ternir l’image d’une Société qui a fait ses preuves dans bien des domaines y compris celui de l’exploitation des ressources minières. Derrière les critiques et autres spéculations de Gandhi qui présentent l’octroi des permis  d’exploitations minières de façon obscure en Guinée, parce vu sous un angle assez étroit, Il est plutôt facile de deviner pour qui roule l’auteur du fameux  article.
En effet,  Gandhi, dans ses défoulements, trouverait conséquent que SOGUIPAMI bénéficie d’une  concession. L’expert nous fait un tour d’horizon de ses connaissances assez étendues en  études environnementales, dans le choix des partenaires et la façon  d’octroyer  des concessions. Sans commentaire!  Il juge, aussi,  les étapes des octrois  non respectées  et le code minier violé dans ses principes.
Même s’il reconnait que contrairement à de nombreuses  multinationales, le groupe  Sable Mining a eu l’intelligence de fournir aux riverains différents équipements pour l’amélioration de leur quotidien, à hauteur de dix milliards de GNF. On peut dire, affirmera-t-il, qu’il s’est acquis le soutien des autorités locales. Voilà ce que Gandhi avoue avec  sincérités. Par ailleurs,  il reconnaît aussi le financement par WAE de la formation d’une soixante de journalistes. Sans s’abstenir de voir derrière ce geste le mal qui le ronge, puisqu’il dira que c’était pour ne pas aiguiser  l’esprit critique de ces journalistes.
Non, M. Gandhi, ce n’est pas pour ne pas aiguiser leur esprit critique, mais ‘’leur esprit de critique’’. Il ya là une nuance, nous pensons que vous comprendrez votre erreur de langage. En réalité, tout de ce fameux discours de haine repose sur la volonté de dénoncer l’apport important de Boubacar Sampil au développement de son pays avec un réalisme non égalé. Il est temps de se défaire des haines qui mettent le pays en retard. Les récents accords signés par Sable Ming avec les autorités du Libéria sont manifestes dans leurs opportunités. Un acte à soutenir non pas à voir sous l’angle obtus de l’ignorance.
Quant aux critiques de Gandhi ou à sa bile vidée sur  les dispositions de l’Etat guinéen de vouloir préserver ses ressources minières  pour en tirer le plus de profit, nous y voyons, plutôt, la volonté de privilégier les nationaux  dans leurs démarches d’obtenir des partenariats bénéfiques et fiables  pour le pays.
L’heure n’est pas aux spéculations confuses pour présenter le diable en tout et partout et surtout dans les mines guinéennes. Le Diable est dans ceux qui se mettent à son service,  pour tenter de discréditer et de nuire aux efforts des patriotes.
Vu sous tous les angles, le fameux article qui diverti, plus qu’il n’édifie sur ce qui prévaut dans les mines de Guinée, est une boule de haine qui risque d’éclater au visage de son auteur et de ceux qui lui ont servi de support dans la publication de ses saucisses trop salées pour être consommées.
Il faut de la responsabilité, lorsqu’on se veut important. Voilà ce qui manque à la plupart de nos compatriotes qui entendent aller vite en besogne, dès que leur office est sollicité pour nuire aux meilleurs d’entre nous.
En Guinée, qu’on le veuille ou non et cela n’a rien de politique, les fils du pays qui émergent doivent bénéficier de notre soutien unanime sans considérations ethniques, religieuses ou régionalistes. C’est bien le cas Monsieur Boubarcar Sampil.
Soyons positifs !

Thierno Mamadou BAH

Journaliste

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