Le président de l’UFR, union des forces républicaines et troisième force politique du pays est de retour dans la capitale guinéenne. Après un périple qui lui avait conduit au Maroc et à Paris à la rencontre de ses frères de l’opposition dite Républicaine.
Il est arrivé mercredi à Conakry, a constaté Guineelive à l’aéroport international de Conakry Gbessia.
Partisans de la candidature unique de l’opposition pour empêcher le président sortant Alpha Condé de renouveler son mandat, l’ancien Directeur de cabinet de l’ancien Premier Ministre ivoirien aujourd’hui président de la République, Alhassane Dramane Ouattara est fort de son expérience dans la gestion des affaires au plus haut sommet de l’Etat en Côte d’ivoire et en Guinée.
A ses yeux, ses qualités et bien d’autres plaident largement en sa faveur. « Je ne suis pas marqué ethniquement », aimait dire l’ancien Premier Ministre du feu général Lansana Conté.
Pour lui, le chef de fil de l’opposition Mamadou Cellou reste le leader d’une communauté. Dans ces conditions selon les indiscrétions de Sidya Touré, il sera très difficile pour Cellou d’avoir l’unanimité autour de lui en Guinée surtout que son passé est sujet à controverse et diversement apprécié par des guinéens.
De son côté, le chef de fil de l’opposition mise sur le nombre de militant qu’il compte dans le pays. « j’ai plus de militant dans ce pays plus que toute l’opposition réunie. Dans ces conditions, s’il doit y avoir un candidat unique pour l’opposition, ça doit être bien moi ».
Aux dernières nouvelles, M.Touré tient à la question comme à la prunelle de ses yeux.
La question n’est certes pas encore tranchée mais Lansana Kouyaté a mis tout son poids dans la balance et son talent de diplomate chevronné pour obtenir une déclaration commune de l’opposition et éviter toute sortie fracassante dans les médias qui pourra affaiblir l’opposition dite Républicaine.
Après donc Sidya Touré, il ne reste plus que Lansana Kouyaté et Cellou. Pour le reste, notamment le contenu de leur déclaration commune de Paris, attendons de voir si entre les mots et les actes, il n y a pas de distance océanique.
Mohamed Soumah