Comme annoncé par votre quotidien en ligne, l’opposition dite Républicaine a animé une conférence de presse ce mercredi à midi. Pour parler de la situation sociopolitique du pays.

Le porte-parole de la dite opposition, Aboubacar Sylla a parlé de situation de blocage totale, pas de dialogue, pas de perspective de dialogue entre la mouvance présidentiel et opposition. Il parle de 45% des députés qui boycottent le parlement.

Pour l’opposition, le pouvoir utilise une manière dilatoire pour ne pas ouvrir le dialogue. Le pays est dans une situation de blocage totale, selon les conférenciers.

Parlant de l’attaque dont il a été victime la semaine dernière, Aboubacar Sylla affirme qu’il a été entendu par la DPJ, la direction de la police judiciaire et dit avoir commis un avocat pour le défendre dans l’attaque dont il a été victime.

Il parle de politisation de l’affaire par la mouvance présidentielle qui a vicié les enquêtes

Parlant des préparations des élections, les conférenciers parlent de fuite en avant de la CENI sur instruction du régime et l’opposition. Sur ce, l’opposition affirme qu’elle ne reconnaît plus la CENI comme organe de gestion des élections en Guinée. Ce n’est pas tout car, l’opposition ne reconnaît pas les délégations spéciales qui sont installées dans tout le pays.

L’opposition participe aux démembrements de la CENI dans le pays profond, s’interroge un confrère. Comme réponse, Sylla dira qu’il y a une différence entre la CENI centrale et les démembrements de la CENI. Sont quand même d’accord sur la date du 11 octobre pour la tenue de la présidentielle puisque la date est conforme à la constitution.

Pour le reste, elle entend descendre dans la rue le 13 avril prochain contre l’insécurité, le chronogramme électoral et la gouvernance.

L’opposition a décidé d’organiser une autre marche cette fois-ci sur la CENI qui aura lieu le 16 avril.

Pour ce qui est des preuves des commandos de la mort que l’opposition détient, Mouctar Diallo affirme que l’opposition a décidé en réunion de ne pas donner ses preuves qu’elle doit jalousement garder. Toutefois, l’opposition reste catégorique sur l’existence des commandos de la mort à Conakry.