L’annonce de la candidature du capitaine Moussa Dadis Camara pour la présidentielle du 11 octobre 2015 reste un puissant raz de marée noire qui est entrain de déferler sur la Guinée. Créant ainsi un nouveau environnement qui affecte les hommes politiques en dents de scie, les syndicalistes, la société civile, le système de gouvernance, entre autre.
Si la candidature reste maintenue, le système de gouvernance actuelle va craqué avant de s’écrouler enfin. Avec la chaloupe de sauvetage, l’état va s’entrechoquer aussi.
Son retour semble apporter un changement brutale en s’adressant à ceux qui pensent seulement à comment arriver ou se maintenir au pouvoir,en jetant tout le dévolu sur l’ancien capitaine de l’armée guinéenne. Avec cette affaire du stade qui a fait selon les organisations de défense des droits de l’homme plus de 157 morts au stade du 28 septembre .
Ont peut lire dans les médias le changement brutale de l’opinion des guinéens depuis que Dadis a annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2015. . La grande mobilisation des femmes et hommes de medias samedi lors de la conférence de presse de la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda à la maison de la presse Ce qui prouve si besoin en était son intension de briguer la magistrature suprême du pays.
Sa sortie médiatique remet ainsi en cause les prédicats de l’élection présidentielle de 2015. En ce sens que si la justice touche le dossier du 28 septembre avant la présidentielle, certains leaders politiques risquent de ce retrouver dans une maison de détention en Guinée ou hors de la Guinée.
Le chef de file de l’opposition guinéenne, Mamadou Cellou Diallo dont la communauté s’est mobilisée après les événements du 28 septembre 2009 pour rencontrer Dadis au camp Alpha Yaya Diallo afin d’éviter une humiliation à leur fils devant témoin ne me dira pas le contraire.
La déclaration de la candidature à une vitesse accélérée avec des rapports géopolitiques sont en faveur du capitaine Dadis.
Les anciennes stratégies que ces leaders politiques veulent utiliser pour arriver à la magistrature suprême ne correspondent plus aux réalités sur le terrain.
Les attitudes et les mentalités orthodoxes ne sont plus de saison. La Guinée forestière va t’il voter pour Paul ou pierre ou pour Dadis, la date du 11 octobre 2015 nous en dira plus.
Diallo Amadou Lamarana
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