Le moins que l’on puisse dire, c’est que il n’est pas bien de se promener actuellement dans le pays du président Alpha Condé. Ce, aussi bien à Conakry que dans le pays profond. Partout, des nids de poule et des routes presque impraticables.

A Conakry, nombreux sont des automobilistes qui ont garé leur voiture pour éviter le pire. Dans le pays profond, autrement de la capitale Conakry pour aller dans le pays profond même sur une petite distance, il faut passer des heures. C’est le cas de la route Conakry-Coyah, Coyah-Forécariah.

Plus loin, la route Mamou-Faranah qui a été réalisée il n y a pas encore un an commence à se dégrader sérieusement. A ce niveau, nombreux sont des citoyens qui parlent de favoritisme dans l’attribution des marchés.

A ceux-là s’ajoutent des eaux de ruissellement qui n’ont presque pas où aller par manque de canaux d’évacuation. Des constructions anarchiques partout dans le pays au bord de l’océan atlantique qui entoure la capitale guinéenne.

Des personnes sorties presque de nulle part au nom des sociétés et entreprises taillées sur mesure sont en train de construire au bord de la mer sans que des gens ne sachent à la demande de qui et pour quelle utilisation. La corniche de Camayenne en est une parfaite illustration

Du pont 8 novembre au siège du PUP en passant par la devanture de la cour suprême, des immeubles ne cessent de pousser. Partout, c’est le remblaie. Autrement, on bloque l’eau pour bâtir des immeubles.

Pourtant, des places ne manquent pas dans la capitale guinéenne pour ceux qui veulent construire. Le centre directionnel de Koloma est là en tout cas pour des investisseurs sérieux désireux de contribuer au développement du pays.

Qui est donc derrière ces réalisations qui causent des problèmes aux conséquences incalculables aux citoyens ?

Tout se passe au vu et au su du président Alpha Condé qui ne dit rien alors que il emprunte souvent cette route pour ses déplacements dans la capitale guinéenne.

Mohamed Soumah