Le chef de file de l’opposition guinéenne n’en finit apparemment pas encore avec les morts. Des décomptes macabres, il en a fait depuis le mois de septembre 2011, date à la quelle, l’opposition avait organisé sa toute première manifestation contre le régime du président Alpha Condé. De cette date à nos jours, Cellou à compter plus de 130 personnes qui seraient tuées sur l’axe du mal appelé « hamdallaye-bambeto-cosa » par des gendarmes et policiers sur ordre du président Alpha Condé.
Et hier samedi, il a encore remit ça lors de l’assemblée générale du parti en appelant ses militants en ces termes : « trop c’est trop ! Soyez mobilisés après le carême, s’ils veulent, qu’on nous tue tous ».
A propos, il faut dire que le chef de file de l’opposition en appelant ses militants à s’apprêter pour la mort n’est pas à sa première sortie.
Le plus souvent, le président de l’UFDG annonce des morts et très malheureusement des manifestations se soldent souvent par des blessés et des morts.
Alors question, qui des forces de défense et de sécurité, notamment polices et gendarmes et Cellou tue les pauvres citoyens sur cet axe ?
La question mérite bien d’être posée puisque ces derniers temps, notamment suite à l’assassinat de notre confrère El hadj Mohamed Diallo, ils sont nombreux des guinéens qui soutiennent mordicus que les militants de l’UFDG sont bien armés lors des manifestations.
En tout cas, des noms comme Freeman et un certain SOW sont sur toutes les lèvres.
Par ce biais donc, nous attirons l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les tueries avec des annonces préméditées. Et si jamais comme le prévoit le chef de file de l’opposition Mamadou cellou Diallo, s’il y a mort d’homme après le ramadan sur cet axe, il ne sera pas exagérer de demander des comptes à Cellou. En le tenant aussi pour seul responsable.