Depuis l’avènement du président Alpha Condé à la magistrature suprême de la Guinée le 21 décembre 2010, les responsables de l’enseignement technique et  de la formation professionnelle se battent corps et âme pour rendre ce secteur vital et attractif. Pour preuve, une bonne partie des Guinéens ont exprimé ces derniers temps leur satisfaction par rapport aux résultats de ce département.

Le reporter de votre quotidien en ligne Guineelive  a rencontré le ministre Albert Damantang Camara pour  connaitre le secret utilisé pour atteindre ce résultat. Lisez s’il vous plait

Après un sondage d’opinion réalisé à Conakry, 7/10 guinéens  estiment que l’enseignement technique et  professionnel a atteint un niveau de qualification vraiment élevé, qu’est-ce le département a fait pour mériter cette confiance ?

Je pense qu’il faut relativiser. L’enseignement technique et la formation professionnelle depuis que le président Alpha Condé est arrivé aux affaires à fait  d’énormes progrès, il a beaucoup évolué, il y a eu beaucoup d’améliorations,  mais il reste encore énormément  de chose à faire. Que cela soit dit en passant

Toutefois,  dans ce contexte là, je salue la perception que les gens ont des efforts fournis en leur disant que beaucoup reste à faire et nous sommes sur cette voie puisque beaucoup de projets de construction de nouveaux centres sont en cours, des programmes de réhabilitations des centres existants  sont également  en cours et des financement sont en train d’être obtenus  pour d’autres   centres de formations professionnelles.

Les écoles professionnelles étaient considérées par beaucoup de Guinéens comme la dernière chance pour réussir sa vie, mais de nos jours beaucoup de jeunes s’orientent vers ses écoles, en tant que ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, pouvez vous nous expliquez ce changement de cap ?

Est-ce à dire que le département a mis en place une politique d’attraction des jeunes ?

Nous avons fait beaucoup de communication autours  des métiers de l’apprentissage  en expliquant avec les professionnels qui sont venus  nous   accompagné dans cette campagne  de communications, que tous les métiers peuvent  mener  à la réussite et que le  développement avait besoin de tous les métiers.

Je crois que ce message là est passé chez toutes les couches aussi bien que  chez les parents d’élèves  et les élèves eux-mêmes.

Ce qui fait que beaucoup se sont orientés  vers la formation professionnelle qui depuis à tendance maintenant à être  considérée comme le premier vecteur d’insertion socioprofessionnel des jeunes.

Lors de son dernier  discours, le président de la république a dit qu’il faut mettre un accent particulier sur la formation technique et professionnelle pour une meilleure employabilité des jeunes, est-ce vous partagez cette option ?

Tout à fait et le président de la république à lié l’acte à la parole  puisque le dernier pays avec lequel nous  venons de nouer  les relations diplomatiques à savoir l’Israël,  également  l’Iran sont des pays qui ont une expertise avérée dans la formation technique et professionnelle et sont en train de  mettre leur expérience à contribution pour nous aider.

Je crois que ça devient vraiment crucial  si le président de la république  a souhaité qu’une stabilité au niveau de l’enseignement technique et professionnel en  lui donnant toutes ses chances de réussir en nous envoyant des experts qui ont des compétences avérées dans le domaine.

Que le chef de l’Etat,  lui-même prend dans son propre budget  de fonctionnement  un certain nombre de financement,  aidé par exemple à former les formateurs ou a amélioré un certain nombre de programme.

Le taux d’admission de l’examen des écoles professionnelles est de 80,17% cette année et dans les villes comme Kindia, Conakry, Fria et autres, plusieurs écoles ont fait des succès escomptés.

Vu ces résultats, pouvez vous nous dire qu’il y a plus de sérieux dans l’enseignement professionnel aujourd’hui qu’avant ?

Il y a eu surtout  plus de rigueur  dans le recrutement, ça veut dire que la matière  première qui arrive est meilleure que celle qui arrivait avant. Nous empêchons maintenant des gens qui n’ont pas de diplômes correspondant  de venir dans les filières concernées

Nous mettons   plus de rigueur dans la sélection, l’immatriculation et dans l’évaluation.  Egalement  au niveau du ministère de l’enseignement pré-universitaire,  une rigueur s’est installée, les produits (les apprenants) qui arrivent dans nos écoles ont une meilleure formation et ont plus de capacité d’assimilation. Ce qui donne un meilleur résultat à la fin du cycle.

Dans votre quotidien, quelle est votre préoccupation principale en tant que ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ?

Que l’élan qui a été pris ne s’arrête pas. Que nos partenaires  soient encouragés par nos résultats.  Les membres de mon département  restent concentrer et motiver dans l’atteinte des  objectifs que nous nous sommes fixés. Ça permettra de  continuer dans cette dynamique de réhabilitation de l’enseignement professionnel.

Entretien réalisé par Daouda Yansané et Mohamed Sylla

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