La problématique de l’éducation en Guinée reste entière. Avec les écoles et universités privées, l’Etat a pratiquement foutu le camp et pour cause. Rien que pour l’année 2014, l’Etat a versé quelque 274 milliards de GNF aux universités privées comme subvention.
Pendant ce temps, les écoles et universités publiques se meurent à petit feu. Après l’université général Lansana Conté de Sonfonia, l’Université Gamal Nasser de Conakry, ce sont les universités privées qui pointent en effectif.
Dans certaines universités publiques du pays, il y a des départements qui ont tout simplement fermé, faute d’étudiants dans les filières. C’est le cas de l’institut supérieur agronomique et vétérinaire de Faranah et l’institut supérieur des sciences et de médecine vétérinaire de Dalaba.
Les étudiants préfèrent les universités privées. A titre d’exemple, l’institut de Dalaba n’avait accueilli l’année dernière que 73 étudiants alors que certaines universités privées ont accueilli entre 3 mille à 4 mille étudiants par an.
Avec ce montant, l’Etat pourrait construire combien d’universités dignes de nom ? C’est sans doute plusieurs. Alors pourquoi offrir des milliards de GNF aux universités privées ? C’est sans doute cette question qui taraude les esprits mais les mauvaises langues soutiennent mordicus que les cadres du département de l’enseignement supérieur ne sont pas innocents dans cette situation.
Raison pour laquelle ces cadres se battent pour faire vivre des universités privées pour « que les cadres du département vivent aussi ».
Almamy Kalla CONTE
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