Les fidèles musulmans préparent activement la fête des moutons à Conakry mais dans un contexte économique caractérisé par la flambée des prix des denrées de première nécessité sur le marché. Au niveau de Dixinn-gare, la base-militaire, Dixinn liberté et autres points de vente, plusieurs variétés locales et importées de moutons, chèvres et bœufs sont proposées par des vendeurs aux fidèles musulmans.
Rencontré par votre reporter, un acheteur stupéfait affirme « cette année, les prix sont galopants et ne sont pas à la portée d’une famille de revenu moins. Pour avoir un mouton, animal le plus sollicité, il faut débourser de 500 000 à 2 500 000 GNF. Quant au bœuf ou la vache, le prix varie entre 2 700 000 à 6 000 000 GNF.
Aussi, d’autres biens de grande consommation non moins importants ne sont pas en reste de cette augmentation des prix. C’est le cas par exemple du riz étuvé qui se vend de 6 000 à 6 500GNF/kg et le sucre est à 8 000 GNF/kg. Le prix exorbitant des habits de fête s’ajoutent à ces multiples problèmes auxquels les pères et mères de famille que nous sommes se trouvent confrontés». Le manque d’affluence des acheteurs est visible et s’explique en partie par la conjoncture qui ne dit pas son nom chez nos clients, précise un jeune vendeur.
Les personnes interrogées en lieu et place par notre reporter, pointent le doigt accusateur sur l’augmentation des taxes sur les matières de première nécessité par l’Etat et la dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux devises.
Daouda Yansané
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