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Croissance à 5,2% (jamais atteint depuis 2000) : Mohamed L. Doumbouya annonce des mesures fortes

La Guinée prévoit d’axer davantage ses politiques macroéconomiques pour 2017 sur l’amélioration des conditions de vie de la population. Déjà, le Gouvernement guinéen annonce une révision de la Taxe sur le Valeur Ajoutée (TVA) afin d’améliorer le pouvoir d’achat, ce qui se traduit par la révision du taux de la TVA qui devrait donc passer de 20 à 18% l’année prochaine sur tous les produits assujettis à la TVA. Par ailleurs, il est prévu de supprimer la TVA sur les huiles alimentaires et la farine dont le taux est de 20%.

Cette décision se justifie par le souci constant du Gouvernement de soutenir le pouvoir d’achat des ménages et par la même occasion de renforcer la demande globale afin de consolider la reprise économique en cours. Rappelons que  les prévisions de croissance lors du passage de la mission du FMI en Guinée en fin juin 2016 avaient été établies à 3,8% pour 2016. Ce taux est aujourd’hui revu à la hausse et se situe à 5,2%, ce qui dénote outre, la reprise effective des activités économiques, les effets de l‘amélioration de la gouvernance économique et financière nationale.

A date, toutes les régies de recettes (Direction Générale des Douanes, Direction Nationale des Impôts) affichent des niveaux de performance dépassant de loin les prévisions. Prouesse réalisée à la suite des réformes entreprises au niveau des administrations fiscales depuis le début de l’année.

L’économie guinéenne se stabilise progressivement et tend à retrouver toute sa vigueur. Du point de vue sectoriel, la croissance projetée vient à la fois du secteur agricole – fruits des investissements réalisés dans ce secteur depuis le premier mandat du Professeur Alpha Condé – et du secteur industriel, particulièrement le sous-secteur minier qui affiche une prévision de croissance de 11% en 2016 (selon le FMI).

C’est pourquoi, le Ministre du Budget estime que cette baisse annoncée de la TVA à 18% et sa suppression sur les huiles alimentaires et la farine devraient permettre de soutenir davantage la demande effective et par conséquent encourager la production. Sur le plan social, Dr Doumbouya considère que renoncer à cette différence de +2% (entre 18 et 20%) de TVA donne la liberté à la population de disposer de plus de pouvoir d’achat. Le Chef du département soutient que la construction d’une économie n’a de sens que si elle consolide le bien-être social tout en faisant prospérer les entreprises.

 Aujourd’hui, le Chef de l’Etat soutient cette décision comme il l’a fait savoir lors de sa rencontre avec le Chef de file de l’opposition le 1er Septembre dernier, ce qui confirme les soucis qu’il a toujours eu pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

Source : Cellule de Communication du Gouvernement