En  RDC, République Démocratique du Congo, le processus électoral est toujours dans l’impasse. Les violences du lundi  ont  laissé sur le carreau 15 morts selon un bilan du gouvernement et une cinquantaine, selon l’opposition Congolaise.

Face à l’escalade de la violence,  la communauté internationale reste préoccupée. Ainsi, l’envoyé spécial du département d’Etat américain pour les grands Lacs et  charger des affaires africaines, Thomas Perriello a animé une téléconférence ce mardi. Pour exprimer la position des Etats-Unis.

Thom qui a récemment quitté la RDC a regretté les violences qui ont fait lundi plusieurs morts. « Nous avons toujours été clair, les différents camps doivent œuvrer pour planifier les élections s conformément à la constitutionnelle et arrêter les violences ».

Par rapport aux problèmes techniques évoqués par la Commission électorale nationale indépendante, le département d’Etat américain prend pour responsable cette institution qui n’a rien fait pour que le délai constitutionnel soit tenu, notamment le calendrier qui fixe la date de la tenue des élections au 16 décembre.

Parlant du processus électoral,  l’envoyé spécial du département d’Etat américain pour les grands Lacs et  charger des affaires africaines  a estimé qu’après les violences du lundi, il y a encore de la place pour le dialogue.  Il faut a-t-il déclaré « Trouver  un espace de dialogue et créer les conditions pour que les citoyens s’expriment librement ». Avant de mettre en garde toutes les parties, pouvoir et opposition au recours de la violence. Les Etats-Unis prendront des sanctions contre les auteurs et commanditaires des violences.

Thom a en outre regretté le fait  que les partis politique de l’opposition ne sont pas libres  avant de tenir pour responsable le président Joseph Kabila de la détérioration de la situation dans son pays.

Thom a  aussi regretté les morts et la chasse aux leaders de l’opposition qui sont en cours dans tout  le pays. Il a appelé au respect de la constitution et des droits de l’homme.

L’envoyé  spécial du département d’Etat américain pour les grands Lacs, Thomas Perriello a tout de meme salué les bonnes initiatives. Notamment  les initiatives de l’union africaine à travers le médiateur Edem Kodjo et de l’église catholique  du Congo pour amener les protagonistes autour de la table.

En tout état de cause, les Etats-Unis seront opposés à toute modification constitutionnelle en Afrique.

Almamy Kalla CONTE

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