La CENI, commission électorale nationale indépendante avait fixé le cap de l’organisation des élections communales et locales pour le 18 décembre 2016 quand les acteurs politiques, notamment l’opposition dite Républicaine a opposé un niet catégorique.

D’où le dialogue politique qui s’est tenu fin septembre-début octobre au palais du peuple sous la houlette du Ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation, général Boureima Condé.

Le 12 octobre dernier, les protagonistes de la politique guinéenne avaient fini par trouver un consensus autour de la table. Et depuis, la commission électorale nationale indépendante qui organisait des sessions de formations depuis plus de deux ans, semble arrêter sa montre. Même si la CENI de Bakary Fofana n’a pas pour le moment communiqué sur le niveau des préparatifs. Pourtant, nous sommes à moins de trois mois du mois de février 2017 retenu pour l’organisation des élections communales et locales.

Seulement voilà, signer un accord  est une chose et le respecté en est une autre.

Avec le président Alpha Condé, rien n’est moins sûr, affirment de nombreux observateurs de la scène politique guinéenne. Alors la question qui revient de plus en plus, reste liée à l’organisation des élections législatives de 2018.

En Guinée, l’organisation des élections coûtent très chers. Avec 450 milliards de GNF pour organiser  les élections communales et locales, où en est-on avec la mobilisation des fonds ?

Les législatives de 2018 coûteront combien en terme financier ?

Le couplage des élections communales, locales et les législatives sera-t-il remis sur la table par le président Alpha Condé ?

En attendant d’avoir la réponse à toutes ces questions et bien d’autres, rien n’est moins sûr avec le président Alpha Condé.

 

Ousmane Cissé