Dans le cadre de la présentation du bilan 2016 et des perspectives de l’exercice 2017, le Ministre de la Jeunesse M. Moustapha NAITE était devant la presse ce jeudi 29 décembre 2016 dans la salle de conférences de son Département.
Il a été question au cours de cette conférence de presse pour le Chef de Département en charge des questions de jeunesse, de dresser le bilan de l’exercice écoulé et de décliner les programmes et projets initiés en faveur de la couche juvénile pour l’année 2017.
Il a axé son intervention sur six axes à savoir :
– Mission du Ministère ;
– Principaux défis à relever dans le domaine de la jeunesse et de l’insertion socioéconomique des jeunes ;
– Quels moyens pour ces défis ?
– Priorités et actions majeures ;
– Investir dans les jeunes pour lutter contre la pauvreté, consolider la paix et la sécurité et relancer l’économie nationale ;
– Perspectives.
Nous vous invitons à lire l’intégralité du discours tenu par M. le Ministre de la Jeunesse à l’occasion de cette présentation de bilan et perspectives devant des journalistes massivement mobilisés à cet effet.
CONFERENCE DE PRESSE
BILAN 2016 – PERSPECTIVES 2017
Le 29 Décembre 2016
PROPOS INTRODUCTIF
Mesdames, Messieurs les membres du Cabinet ;
Mesdames, Messieurs, cadres et agents de divers niveaux du Ministère de la Jeunesse
Messieurs/Mesdames les Journalistes ;
A la suite de mon Grand Oral passé devant l’Assemblée Nationale le 4 décembre 2016 et comme à l’accoutumée, j’ai souhaité rencontrer les organes de presse et les médias pour faire un échange bilan et perspectives de notre Ministère en cette fin d’année 2016.
C’est donc l’occasion pour moi et pour les cadres de partager avec vous les réalisations et les perspectives de notre Département, département sur lequel vous, hommes et femmes des médias, avez l’œil permanent et la critique souvent acerbe.
Chers amis Journalistes,
Je ne voudrais pas vous embarrasser avec un long discours linéaire. Je vais plutôt faire une allocution soutenue par une présentation afin de vous permettre de mieux comprendre et avoir l’illustration de la situation globale et les perspectives de mon Département.
Dans un premier point, je souhaite rappeler les missions qui sont celles du Ministère de la Jeunesse.
Cette mission prend en compte, et c’est l’objet de la deuxième partie de mon propos introductif, sur les défis à relever aujourd’hui dans le domaine de la jeunesse et de l’insertion socioéconomique des jeunes.
La troisième partie de mon propos préliminaire portera sur les priorités du département, l’occasion de revenir sur les actions majeures initiées par mon département en faveur des jeunes et d’en tirer quelques leçons.
Dans cette dynamique, j’aimerais revenir sur la nécessité d’investir dans les jeunes comme moyen non seulement de relance d’une économie nationale meurtrie par la douloureuse période de la maladie à virus Ebola, mais également de consolidation de la paix et de réduction de la pauvreté en Guinée. Nous aurons alors l’occasion de rappeler le plan d’action du département pour atteindre les objectifs assignés au département.
Enfin, en rappelant les résultats attendus de ce plan d’action, je souhaite présenter les perspectives immédiates et à moyen terme, et enfin donc, recevoir vos questions pour, je l’espère bien, y répondre convenablement et sans langue de bois.
Je vous remercie par avance de votre attention et surtout des commentaires et questions que vous ferez pour améliorer la mission qui nous est confiée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, le Professeur Alpha Condé.
I – MISSION DU MINISTERE DE LA JEUNESSE
Chers Journalistes,
Le décret 088 du 30 mars 2016 portant attributions et organisation du Ministère de la Jeunesse confère au département en charge des questions de jeunesse la mission de concevoir, élaborer et mettre en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.
Dans le cadre de cette mission, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, invite le Ministère de la Jeunesse à « poursuivre et surtout renforcer les efforts déployés jusque-là pour améliorer les conditions de vie de nos populations et accélérer le progrès économique ».
La lettre de mission de Mr le Premier Ministre décline cet objectif fixé à l’action de mon département en quatre objectifs prioritaires, eux-mêmes traduits, chacun, en actions phares :
I – L’élaboration et la mise en œuvre de ce programme associatif et socioéducatif pour les jeunes passe des projets de :
promotion de la dynamique associative et de mettre en œuvre une structure faitière de la jeunesse ;
promotion de la participation des jeunes de la diaspora au développement socioéconomique de la Guinée ;
De soutien à la participation des jeunes aux rencontres nationales, africaines et internationales.
II – Avec les politiques nationales d’insertion socioéconomiques et professionnelles, nous avons pour mission de :
Développer des activités d’insertion socioéconomiques en vue d’assurer l’autonomisation des jeunes ;
Promouvoir l’entreprenariat des jeunes et l’autonomisation des jeunes filles ;
III – Les missions assignées pour l’amélioration des infrastructures passent par :
La construction, la rénovation et l’équipement des maisons et des foyers des jeunes ainsi que les auberges ;
La construction et l’équipement du Palais de la Jeunesse et de la Culture.
IV – les activités de renforcement des capacités devront permettre :
La mise en œuvre de l’Observatoire National de la Jeunesse ;
L’équipement des services centraux et déconcentrés du Ministère ;
La mise en place d’un mécanisme d’information et de communication sur les initiatives développées par et pour les jeunes.
II – PRINCIPAUX DEFIS A RELEVER DANS LE DOMAINE DE LA JEUNESSE ET DE L’INSERTION SOCIOECONOMIQUE DES JEUNES
Chers Journalistes,
Les gouvernants que nous sommes à divers niveaux, nous avons l’obligation de garder dans notre jeunesse une dynamique pleine d’espoir pour de lendemains meilleurs et n’avons pas le droit de la laisser en route.
En Guinée, l’âge moyen est de 18 ans. C’est-à-dire qu’un guinéen sur trois à 18 ans. Nous avons une population qui accroit et qui sera de plus en plus jeune. Les risques auxquels sont exposés nos jeunes sont néfastes pour notre pays. C’est la triste vérité d’aujourd’hui. L’actualité (immigration clandestine et ses morts) nous édifie chaque jour sur ce qu’un jeune qui a perdu tout espoir dans sa nation peut être sujet à toute manipulation et prendre part aux pires drames.
C’est pourquoi, nous avons élaboré un vaste Programme National d’Insertion Socioéconomique des Jeunes. Ce programme a été présenté, sous la coordination personnelle de M. le Président de la République, le Professeur Alpha Condé, aux bailleurs de fonds et aux amis et partenaires de la Guinée lors des Assemblées Générales des Nations Unies à New-York le 22 septembre 2016.
Le Programme National d’Insertion Socio-économique des Jeunes (PNISEJ) élaboré avec l’implication de 13 autres ministères, s’appuie sur la dynamique lancée en 2015 pour préparer la phase de relance post Ebola durant laquelle près de 700 millions de dollars US ont été promis à la Guinée sur un total de 3,5 milliards de dollars US au plan sous régional.
Les principaux bénéficiaires des activités du programme sont les jeunes hommes et femmes, y compris les jeunes déscolarisés ou sans instruction ; les jeunes diplômés sans emploi de l’enseignement technique et professionnel et de l’enseignement supérieur.
Le programme est structuré en quatre (04) composantes : Emploi des jeunes au cœur des politiques macro-sectorielles et les investisseurs privés ; Employabilité et Promotion à l’insertion socioprofessionnelle ; Education, participation des jeunes à la vie publique, Citoyenneté et Prévention des conflits ; Gouvernance et système d’information efficace de l’emploi
L’emploi des jeunes est un indicateur d’évaluation des politiques macro-sectorielles. Nous devons promouvoir un environnement juridique favorable à la création d’emploi. Dans cette vision, nous devons renforcer les mécanismes incitant à la création d’entreprise et augmenter les taux d’investissement publics et privés dans notre pays.
La qualité des formations professionnelles, l’adéquation des formations avec le marché du travail, l’orientation et la réorientation des jeunes vers des secteurs porteurs sont des leviers essentiels à l’employabilité et la promotion de l’insertion socioéconomique des jeunes.
Nous devons faciliter pour la création d’entreprise, un accès au monde de l’entreprise à travers des stages et supporter les secteurs créateurs d’emplois (notamment l’agriculture) afin d’augmenter l’offre de travail en Guinée.
Nous travaillons à renforcer les dispositifs Innovants pour l’implication de la jeunesse guinéenne au cœur du développement du pays. Cette vision passe aussi par les échanges entres les jeunes Guinéens vivant au pays et leurs concitoyens de la diaspora
Dans cette perspective que nous imaginons heureuse, nous devons garantir la mise en œuvre transparente et efficace des activités ainsi qu’un suivi des indicateurs clefs tout en renforçant la communication autour de nos différentes actions notamment le programme National d’Insertion Socioéconomique des Jeunes.
III – QUELS MOYENS POUR CES DEFIS ?
Chers Journalistes,
Pour atteindre ces objectifs fixés par la lettre de Mission et surtout pour garder la dynamique d’espérance et apporter des solutions à la fois globales et ciblées face aux innombrables enjeux auxquels fait face notre jeunesse, nous devons nous donner les moyens adéquats.
Malheureusement, le budget du département est loin des ambitions et de la vision que nous faisons tous des enjeux et des problématiques de jeunesse. Le budget révisé de 2016 était qui a servi de socle aux actions menées durant toute cette années était de 29.369.497.291 GNF, soit 0,19 % du budget national de développement. Je vous le répète, le budget 2016 du Ministère de la Jeunesse constitue pour 0,19% (moins de 1 %) du budget national de la Guinée en 2016.
Chers Journalistes
J’ai dit que nous allons échanger sans langues de bois. Je vais donc une fois encore tenir un discours de vérité devant vous, objecteurs de conscience.
Le Ministère de la Jeunesse n’entreprend aucune activité génératrice de recette. Le budget revu du Ministère de la Jeunesse 2016 d’un montant 29.369.497.291 GNF a servi quasi globalement à faire fonctionner (traitements et salaires, achats de biens et services, subventions et transferts) le Ministère dans son ensemble alors même que seulement 800 000 000 GNF soit environ 3% sont consacrés aux investissements, donc aux programmes et aux projets structurants.
Pour l’exercice 2017, le budget adopté est encore revu à la baisse puisqu’il correspond à 28.849.363.000 GNF, soit un écart de 1,77 % sur le budget alloué en 2016.
Cette situation constitue un véritable handicap dans la mise en œuvre des politiques nationales de jeunesse.
IV – PRIORITES ET ACTIONS MAJEURES
Chers Journalistes,
En dépit de ces handicaps budgétaires, face aux défis auxquels notre jeunesse est confrontée et, conformément aux orientations de la feuille de route de Mr le Premier Ministre, le ministère a initié et mis en œuvre, depuis 2 ans, d’importants projets dont nous nous permettons de rappeler quelques-uns exécutés et en cours d’exécution en cette année 2016 :
La prise en charge progressive des doléances issues de la Consultation Nationale de la Jeunesse avec les initiatives présidentielles notamment dans le domaine de l’agriculture (projet Anacarde), des métiers artisanaux (Centre d’Apprentissage et d’incubation des Métiers de la Confection) ;
La création d’une Structure faitière de la jeunesse avec le lancement du processus de mise en place du Conseil National de la Jeunesse dont les documents de base sont disponibles. Le processus des élections débutera en 2017 ;
La mise en place d’un mécanisme institutionnel et financier d’accompagnement des jeunes désireux de créer leurs entreprises avec le projet DEMARRAGE qui a permis, dans un premier temps, d’accompagner 25 entreprises de jeunes avec pour objectif pour elles de créer 500 emplois. Pour ce projet, l’Etat a mis en place un Fonds de Garantie de 6 milliards GNF, ce qui constitue un effort considérable, au regard du contexte national actuel ;
L’opérationnalisation du projet « Booster les Compétences pour l’Amélioration de l’Employabilité des Jeunes », projet financé par un don de la Banque Mondiale et qui cible aussi bien les jeunes en formation que les diplômés de nos institutions d’enseignement supérieur et professionnel. La composante E2E « de L‘EDUCATION A L’EMPLOI » a été lancée et cible les jeunes sortant du système d’enseignement professionnel et supérieur et sans emploi. Le programme E2E offre une voie professionnelle aux diplômés à travers des opportunités de formations, stages, emplois ou l’auto-emploi ;
La poursuite de la construction et l’équipement des maisons de jeunes, projet fortement handicapé par la faiblesse de ressources disponibles ;
Le Projet du Palais de la Jeunesse et de la Culture est en bonne voie de mise en œuvre. Les études de définition et de faisabilité et, l’Avant-Projet Sommaire Architectural sont disponibles. La source de financement est identifiée et les négociations ont débuté avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Fonds d’Investissement. L’année 2017 devrait voir les travaux débuter ;
La formation, dans un grand nombre de préfectures, d’animateurs socioéducatifs, l’objectif étant, à terme, la mise en place d’un corps spécialisés d’animateurs socioéducatifs ayant pour mission d’animer les maisons des jeunes et prendre part aux projets d’information et de sensibilisations des jeunes ;
La mise en place du U-Report, une plateforme de dialogue et de remontée, en temps réel, d’informations sur la vie des populations dans tous les domaines, en particulier dans le domaine de la santé, pour prévenir et anticiper toute nouvelle menace sanitaire. Dans la même logique, un projet de prévention sanitaire est en cours de mise en œuvre ;
L’initiation et la mise en œuvre de projets à fortes possibilités d’emplois et de revenus pour faire face à l’urgence d’offrir aux jeunes des emplois et des opportunités d’accès aux ressources notamment le projet de pavage des rues et chaussés à Conakry et qui sera poursuivi dans les grandes villes de l’intérieur.
La mobilisation, dans le cadre du volontariat d’urgence, de 20.000 jeunes qui ont été formés, déployés et suivis pour la lutte contre la maladie Ebola et les activités sociales d’informations post épidémie sur toute l’étendue du territoire. Dans la même dynamique de promotion du volontariat, nous avons fait adopter une loi sur le volontariat en République de Guinée, ce qui fait de notre pays une référence dans ce domaine ;
Sans oublier, les nombreux projets et activités rentrant dans le cadre de la riposte contre Ebola. Avec nos partenaires, la jeunesse guinéenne était au cœur du dispositif qui a permis à notre pays de finir à cette catastrophe.
De la mise en œuvre de ces projets, il ressort clairement que l’insertion socioéconomique des jeunes doit être comprise comme un axe majeur du développement du pays et, à ce titre, prise en compte dans tous les projets et programmes de développement. Cela suppose la mise en place d’une synergie entre la diversité des acteurs sur une question qui est, par essence, transversale.
Les enjeux liés à la jeunesse sont transversaux. Réduire la problématique de la jeunesse au seul ministre en charge serait une faute à la fois politique humaine et surtout de vision de développement socioéconomique d’une Nation, de notre pays.
V – INVESTIR DANS LES JEUNES POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETE, CONSOLIDER LA PAIX ET LA SECURITE ET RELANCER L’ECONOMIE NATIONALE
Chers Journalistes,
Le 20 Octobre 2016, en présence du Directeur Régional Afrique de l’Ouest et Centre et de nombreux Ministres africains en charge de la Jeunesse, notre pays, sous la conduite du Professeur Alpha Condé, a lancé le Rapport sur l’état de la population mondiale 2016. L’une des recommandations sinon la principale recommandation de ce rapport est d’investir dans la jeunesse.
Avec le Président de la République, nous pensons tous ici dans cette salle que la jeunesse de notre pays est une opportunité extraordinaire pour l’exploitation du dividende démographique et la réalisation des objectifs de développement durable.
La jeunesse, conformément à la charte africaine de la jeunesse, comprend les jeunes filles et les jeunes garçons de 15 à 35 ans ; elle représente en Guinée 35% de la population. Nous sommes tous convaincus que si notre pays parvient à planifier et à effectuer les investissements nécessaires dans les jeunes pendant la transition démographique, nous pouvons créer un cercle vertueux consistant à améliorer l’éducation, le capital humain et la productivité économique de nos pays. C’est par exemple, la voie qu’ont choisi les pays dits « Tigres Asiatiques » et aussi de nombreux pays Latino-Américains pour sortir de la pauvreté.
Nous devons penser les jeunes non plus comme une menace pour la communauté, en raison de l’usage politique et de leur participation aux actions d’instabilité sociale mais plutôt comme une force de développement. En réalité, ils ne demandent qu’à être associés au développement du pays. Or, la conjonction du chômage et du sous-emploi rend ce groupe particulièrement vulnérable au recrutement pour des actions violentes. D’où l’urgence d’une intervention massive en faveur des jeunes. Cela a lieu à travers un investissement dans les domaines de la formation et de l’apprentissage, la promotion de l’entreprenariat par les micro crédits, les efforts de travaux publics à haute intensité d’emplois et de revenus en faveur des jeunes et la promotion de politiques spécifiques ciblant les couches les plus vulnérables.
Organisés et soutenus, les jeunes deviennent une force importante de développement et des acteurs de paix dans leur milieu de vie.
C’est le pari que fait le ministère de la jeunesse en développant cet ambitieux Programme National d’Insertion Socioéconomique des Jeunes.
L’exécution de ce programme conçu avec une vision à moyen et long terme, réalisé sous ma mission ou celle d’un autre ministre de la Jeunesse ou encore sous celle d’un autre Gouvernement sera la lueur d’espoir pour cette jeunesse qui ne met plus sa confiance dans les politiques que nous sommes.
VI- PERSPECTIVES
Chers Journalistes,
Le Programme National d’Insertion Socioéconomique des Jeunes que le Chef de l’Etat a mis au cœur de ce plaidoyer est le pilier le plus important de du Fonds de Relance Post Ebola.
Comme je l’ai dit devant la Représentation Nationale, si nous avons pu porter cette ambition au plus haut niveau de nos partenaires, ce ne sont pas les guinéens eux-mêmes dont vous objecteurs de conscience, qui feront défaut à ce programme ambitieux. Je vous invite donc à faire du plaidoyer de ce PNISEJ, votre cheval de bataille pour l’avenir de la jeunesse de ce pays.
Pour 2017, je voudrais attirer votre attention sur deux initiatives majeures complémentaires au PNISEJ dont la mise en œuvre, à moyen et long termes, serait favorable à la prise en compte de la question des jeunes :
Le renforcement des mécanismes pour l’autonomisation et l’employabilité des jeunes avec le programme Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes BOCEJ ; le renforcement du Programme V.I.S.E « VIVRE DE SON ENTREPRISE » avec les projets agricoles notamment, une deuxième phase du projet DEMARRAGE ; la relance du Programme HIMO avec le pavage des rues à Conakry par des entreprises de jeunes ; la relance de la construction des maisons de Jeunes à Conakry et à l’intérieur du pays ;
La réalisation d’un Palais de la Jeunesse et de la Culture, dont l’initiative se justifie, en grande partie, par les drames que la Guinée a vécus ces dernières années ;
Nous allons maintenant passer à l’exercice des questions-réponses. Je vous invite à être plus précis et concis dans vos questions afin de me permettre de répondre convenablement. Je vous le rappelle encore une fois, sans langue de bois.
Merci.