Dans le cadre de l’exécution de son chronogramme par rapport aux élections communales du 4 février 2018, la CENI entend remobiliser et renforcer les capacités de ses démembrements sur toute l’étendue du territoire nationale.
Les missionnaires de la CENI auront à sillonner pendant 7 jours, les 343 circonscriptions électorales du pays. L’objectif principal assigné à cette mission est de remobiliser et de renforcer les capacités des démembrements en vue d’une organisation des élections communales réussies et apaisées.
Ainsi, les missionnaires procèderont au contrôle de présence effective des démembrements, finaliser l’installation des démembrements, superviser le paiement des arriérés des démembrements ( émolument et location), procéder à l’appropriation par les démembrements et les responsables locaux, le nouveau code électoral révisé notamment dans sa partie concernant les élections communales, procéder au remplacement des membres des démembrements décédés ou déplacés…
Mais voilà qu’à Pita, les gens ne veulent pas voir la tête du commissaire Hadja Ramatoulaye Bah de la CENI. Et pour cause, elle est accusée de prendre position et faire immixtion dans la composition des démembrements de la CENI au niveau des CEPI (Commission électorale préfectorale indépendante) et les CESPI (Commission sous préfectorale indépendante).
D’après nos informations, la commissaire Ramatoulaye veut coute que coute avoir dans ses démembrements des représentants du parti de son mari, le PGRP de Mamadou Silla Bah.
Et tout naturellement, a rencontré la résistance des représentants des autres partis qui pensent que le parti de Silla Bah n’est pas représentatif sur le terrain. A cause de ces problèmes, les démembrements de Pita sont restés incomplets. Il manque dans ces équipes une vingtaine de membres.
Pour limiter les dégâts, le président de la délégation spéciale de Pita a écrit au président de la CENI l’avertissant du danger auquel Hadja Ramatoulaye s’exposerai en voyageant sur Pita.
Aly Badara CONDE
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