Il est vrai que le régime Alpha Condé ne comprend pas les choses comme certains analystes. Toujours est-il que le secrétaire général adjoint du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), exclu récemment par certains syndicalistes, Aboubacar Soumah ne se laisse pas impressionner.
Son exclusion de l’USTG et du SLECG par Louis M’Bemba Soumah et Dr Sy Savané n y fait rien. Même si une lettre adressée au ministre de l’Education nationale lui demandant de considérer toute activité de Aboubacar Soumah et proches d’illégale sur toute l’étendue du territoire national.
Pour le principal intéressé A boubacar Soumah, Louis M’Bemba Soumah et Dr Sy Savané n’ont pas la qualité-de l’interdire les activités syndicales et pour cause. Ce ne sont pas eux « qui m’ont mis dans le syndicat. Nous avons été élus ensemble par le même congrès et par les élus à la base. Ils n’ont aucune qualité de m’exclure si ce n’est pas une manipulation du gouvernement ».
En tout état de cause, le syndicaliste qualifié de « rebelle » par le gouvernement réitère son appel : « j’avais donné deux mois aux religieux pour négocier avec le gouvernement. Passé ce délai, nous allons appeler à la grève le 1er février », affirme Aboubacar Soumah lors d’un entretien téléphonique.
En tout état de cause, Aboubacar Soumah accuse Louis M’Bemba Soumah et Dr Sy Savané de prendre l’argent avec le gouvernement pour saboter le mouvement de grève des enseignants.
Aux dernières nouvelles, le salaire de Aboubacar Soumah et de son secrétaire administratif Abdoulaye Portos Diallo a été bloqué par l’Etat pour des motifs inavoués.
En attendant, les projecteurs sont braqués vers la date du 4 février pour les élections locales avec des ministres qui sont presque tous à l’intérieur du pays pour la campagne.
Mohamed Soumah