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Crise de l’éducation nationale : le gouvernement insiste sur l’illégalité d’Aboubacar Soumah et ses partisans

Malgré que son illégalité est clamée au plus haut sommet de l’Etat, le syndicaliste Aboubacar Soumah souhaite organiser une grève après les élections locales du 04 février 2018. Et jusqu’à la conférence de ce mardi 30 janvier 2018, le gouvernement n’a pas envisagé des mesures sérieuses pour contrecarrer cette grève.

Devant des journalistes, Alseny Sylla, conseiller en pédagogie et porte-parole du ministère de l’éducation  nationale a réaffirmé que le syndicaliste Aboubacar Soumah agit dans la plus grande illégalité. Une façon de dire que le gouvernement ne fera pas face aux revendications que ce dernier et ses partisans exigent

Pour répondre à la question d’un journaliste sur ce que le gouvernement compte faire pour éviter la dont projette Aboubacar Soumah et ses partisans, il a dit : « notre première disposition a été de prendre contact avec les medias pour mieux les expliquer ce mouvement illégale entrepris par Soumah.

La deuxième c’est de prendre attache avec l’inspection générale du travail qui ne reconnait pas d’ailleurs le soi-disant congrès dont parle Soumah et ses camarades », a-t-il dit.

Abondant dans le même sens, Mohamed Ansa Diawara, un des porte-parole dudit ministère a déclaré ceci : « Nous allons déployer très bientôt des missions à l’intérieur du pays pour enseigner aux enseignants des 33 préfectures de la Guinée comment mener une grève syndicale et les procédures d’une grève normale. Seul en Guinée où les personnes qui ont pour mission d’expliquer aux enfants les droits et les devoirs des citoyens, les lois qui régissent chaque institution peuvent se lever un beau matin pour suivre une grève déclenchée par une personne qui n’a aucune légitimité et légalité ».

Daouda Yansané

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