C’est sur ce thème que le plaidoyer de l’Association des Journalistes Unis pour l’abandon des MGF/Excision à mener une campagne d’information et de sensibilisation à l’intention des patrons de presse à Conakry.
La présidente de l’Association, Mariam Bamba et les membres du Bureau exécutif ont été reçu par le Directeur Général de l’AGP, Alpha Kabinet Doumbouyah.
La présidente de l’Association, Mariam Bamba a noté que la situation des mutilations génitales féminines et les violences faites aux femmes se passe de tout commentaire en Guinée.
Selon Mariam Bamba, les femmes souffrent au quotidien dans leur chaire. Mieux, a-t-elle fait remarquer, le fait que la Guinée se place au second rang des pays qui pratiquent l’excision. Ce qui n’honore pas le pays. Surtout que la Somalie qui occupe le premier rang est considérée comme un pays en guerre, qui n’est donc pas normal. Ce qui voudrait dire implicitement que la Guinée occupe le premier rang, regrette Mariam Bamba. Elle a plaidé pour l’implication des patrons de presse pour inverser cette tendance et redonner à la femme toute sa plénitude, puisque la femme doit jouir pleinement de son corps.
Le Directeur Général de l’AGP a déclaré pour la circonstance qu’il adhère personnellement à la démarche de l’association. Alpha Kabinet Doumbouyah a, en outre invité les journalistes de l’agence guinéenne de presse à être au coté de l’association pour endiguer le fléau qui n’est pas un signe de propriété et d’hygiène.
Les journalistes ont ensuite été reçus par la Direction générale de la RTG. Avec le directeur général, Sékouba Savané, son adjoint, Fana Soumah et le directeur de la télévision nationale, Fodé Tass Sylla, la présidente de l’association, Mariam Bamba a tenu le même discours. La gravité de la situation des mutilations génitales féminines et les violences faites aux femmes.
Mariam Bamba a souligné la nécessité de faire de ce sujet la priorité dans les colonnes des journaux, des sites et la Une dans les éditions d’informations dans les radios et télévisions du pays. Pour elle, le traitement comme sujet divers n’est pas une bonne chose.
Dans la matinée du mercredi, l’association a été reçue par le Président de l’URTELGUI, union des radios et télévisions libres de Guinée. Avec Sanou Kerfalla Cissé, les débats ont porté sur le même sujet.
A propos, les patrons des radios et télévisions privées du pays ont promis de d’engager dans le combat qui reste légitime pour le bien être des femmes.
Ce fut en outre le tour du président de l’AGEPI, association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante et le président de l’AGUIPEL, association guinéenne de la presse en ligne de recevoir les membres du bureau exécutif de l’association.