Maison de la presse : le ministre de la communication, Amara Somparé échange avec les responsables des associations de presse
Comme nous l’avions annoncé, le ministre de la communication, Amara Somparé a rencontré ce lundi 11 juin 2018, les responsables des associations de la presse et des journalistes à la maison commune des medias de Guinée.
Au nom des associations professionnelles la de presse, Amadou Theam Camara, président de l’AGUIPEL a tout d’abord souhaité la bienvenue au ministre de la communication. Selon lui, la presse reste le baromètre de la démocratie. « C’est pourquoi les textes fondateurs de ce pays à savoir la constitution ont fait de la liberté de la presse une liberté constitutionnelle. Et cette liberté s’exerce avec les hommes que nous sommes. Aujourd’hui vous êtes à la tête à la fois des medias publics et l’ensemble des medias privés à un moment ou cette presse se trouve à la croisée des chemins », a-t-il rappelé.
De poursuivre : « Il a plusieurs enjeux dont le premier est cela envisagé avec la permission du président de la République, l’organisation courant cette année d’une journée de la presse. Au cours de cette journée, notre espoir est que l’ensemble des types de medias (audiovisuel, écrite en ligne et syndicat de presse) auront une plate forme pour étaler de long en large les doléances après des autorités que vous êtes. Nous avons que ce dossier qui a été dans un premier temps initié par le ministre conseiller personnel du chef de l’Etat, Tibou Camara, vous allé le poursuivre »
Aux termes des doléances, il a sollicité la construction d’une maison de presse digne de nom pour la presse guinéenne. « Ici nous sommes en location et force est de constater que le prix du loyer s’augmente puisque nous sommes parti de huit millions en 2010 à vingt millions de francs guinéens à nos jours »
De son coté, le ministre Amara Somparé a dit que cette visite marque le début d’une volonté de son département d’assoir une nouvelle forme de relation entre l’administration de tutelle (ministère de la communication) et les organisations de presse privées qui sont dans cette salle. « Lorsqu’on parle de presse qu’elle soit publique ou privée elle couvre les mêmes réalités. Je pense que tous les deux doivent être soumis aux mêmes règles qui impliquent à la fois les droits et devoirs. Je souhaiterais ensemble nous pouvons définir le cadre dans lequel votre métier va s’exercer en Guinée et de la façon dans laquelle les relations fonctionnelles et continuelles entre les journalistes que vous êtes et nous qui avons la charge d’administrer et de réguler votre secteur d’activité »
De poursuivre, il a dit : « j’envisage de créer très prochainement un cadre de concertation avec vous. Ça va être une plate forme de dialogue entre vous les médias et nous les administrateurs », a-t-il promis.
Kabinet Kaba/ Daouda Yansané