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La montagne de cabales contre le FER accouche d’une souris

Une certaine presse se fait l’écho d’un article intitulé « Gestion Opaque des entreprises publiques : Alpha CONDE et Kassory face à l’histoire » sous la plume d’un maître chanteur connu pour ce type de publication diffamatoire. On ne peut s’empêcher de pouffer de rire, tant le ridicule qui le caractérise frise un profond malaise.

Cet article qui se veut être un dossier n’a manifestement pas fait l’objet d’investigations vu le gouffre abyssal entre ses affirmations et la vérité. En réalité, il se résume à des attaques acerbes et non fondées contre une seule personne, le directeur du FER, à ne pas confondre avec celui de la Direction Nationale de l’entretien routier dont il ignore la vraie mission. Pour s’attaquer au niveau intellectuel d’une cible, comme cela a tout l’air d’être le cas ici, ce maître chanteur devrait faire preuve d’un minimum de compétence dans le domaine qu’il brandit comme étant le sien : le journalisme. Ce qui voudrait dire dans son cas, d’écrire un texte qui honore le lecteur. Or l’article, sur le plan de la rédaction ne fait pas honneur au métier, ni au site qui l’héberge, mais au contraire, met à nu une médiocrité sans pareille.

En investiguant juste un peu sur la toile, moi je l’ai fait, il est loisible de trouver qu’avant d’être honoré pour occuper cette fonction, la cible du jour était un haut cadre évoluant dans le secteur privé et bien évidemment, il le restera et les injures d’aucun mercenaire de la plume n’y changeront rien.

Sur le fond, cette compilation de diffamations, pour ne pas dire article sur les entreprises publiques ne correspond nullement à la nomenclature et aux règles définies par la Loi 056 sur la Gouvernance Financière des sociétés et établissements publics.

Sur le plan Economique, quel  Etat, non producteur de pétrole, avez-vous  vu se priver de la taxe sur les produits pétroliers ? Une telle affirmation vise simplement à intoxiquer l’opinion publique.

Les commanditaires de ce torchon d’article, lâchement tapis dans l’ombre, sur lesquels l’auteur donne quelques indices (de passage, on le remercie pour cela. on y reviendra la prochaine fois), lui font soutenir que la dégradation des ponts et tous les problèmes du réseau routier sont de la faute et de la responsabilité du FER, institution qui serait simplement une caisse dont la mission est de payer aveuglément les factures à lui soumises ; il pouvait relever lui-même la contradiction de ses propos.

Qu’il retienne juste que cette ‘’caisse’’ fonctionne selon des règles précises, conformément aux règles de comptabilité de l’OHADA, auditée et inspectée. Toutes ces informations sont disponibles sur Internet.

S’il avait pris un minimum de peine pour s’informer (comme je l’ai fait les doigts dans le nez) ou de suivre sa propre logique de raisonnement, il aurait relevé que la programmation n’est pas de la responsabilité du FER.

Ce FER dont il soutient sans preuve qu’il ne sert qu’à financer des personnes ou un parti politique, a engagé en deux mois plus de 40 milliards pour financer les travaux d’urgence auxquels vous faites allusion. Il aurait pu au moins relever cela.

L’auteur cite avec précision les ressources mobilisées en 2017 pour financer les travaux d’entretien de 4 Maîtres d’ouvrage repartis entre 3 Ministères (Ses commanditaires semblent curieusement très proches du dossier, on y reviendra, c’est une promesse). Là, je le rejoins. C’est bien la preuve que les ressources mobilisées et dépensées par le FER ne font l’objet d’aucun secret puisqu’elles sont publiées, y compris sur le site qui se fait souvent porteur de ces propos diffamatoires.

Je ne m’étalerais pas plus. J’ose espérer qu’à l’avenir, il prendra au moins la peine de demander à ses mandants, réels auteurs de l’article, de lui fournir un minimum de preuve pour ses prochains « dossiers ». 

Solo Niaré