Soutenir les femmes dans le développement de l’agriculture est l’ambition qu’affiche de la canadienne Nadine Fougeron, présidente-fondatrice de l’ONG Femmes en Agriculture Mondiale (FAM). Pour mieux comprendre cette ONG et ses objectifs, le reporter de votre quotidien en ligne (guineelive.com) fait un entretien avec Nadine.
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Guinéelive.com : Bonjour Madame
Bonjour Monsieur le journaliste
S’il vous plait présentez-vous à nos lecteurs ?
Je suis Nadine Fougeron, présidente-fondatrice de l’ONG Femmes en Agriculture Mondiale(FAM). C’est une ONG canadienne.
Quel est le motif de votre présence en Guinée ?
Je suis en Guinée pour installer la première filiale de l’ONG-FAM sur le continent africain. J’installe cette filiale en Guinée parce que le mot guinée en soussou c’est la femme. C’est aussi dans le besoin d’aider les femmes en agriculture en Guinée. A les apporter la valorisation et en ce sens je souhaiterais que la Guinée soit le premier pays qui crée une norme professionnel de ce métier pour mieux connaitre l’agricultrice et l’agriculteur. Et, comme beaucoup de femme pratiquent l’agriculture en Guinée, ces femmes ont besoin de connaissance pour répondre à leur besoins de bases, à la mécanisation et aussi d’outils pour pouvoir améliorer leur condition de vie, augmenter leur productivité pour atteindre le profit. FAM est là pour enrichir les femmes. C’est seulement en enrichissant l’agriculteur et l’agricultrice que nous résoudrons le problème de sécurité alimentaire.
Comment vous comptez matérialiser ce projet ?
Le souhait de FAM c’est d’avoir toutes les femmes avec nous, qu’elles deviennent membres de notre ONG. Membre en participant à une cotisation annuelle de cinquante mille francs guinéens ce qui peut être beaucoup et qui peut être peu. Mais ce n’est pas uniquement en agriculture, elle englobe la culture, les pêcheries et les autres secteurs. C’est l’agriculture concernant toutes les chaines de valeur. Je crois que nous sommes tous concernés et nous devrions tous sensibilisé, de pouvoir aider et tendre la main à ces femmes-là. Avec ces cotisations là, nous allons être des milliers de femmes pour répondre à leur besoin. C’est comme ça nous allons commencer à financer les projets.
Ensuite nous allons demander aux gouvernements et aux partenaires de pouvoir nous aider. J’aimerais aujourd’hui que le gouvernement puisse m’aider à mon tour parce que pour la Guinée je crois c’est une opportunité et c’est pays qui va être chef de file. Ce model va être dupliqué dans d’autres pays de l’Afrique de l’ouest. Nous allons passer des partenariats avec la CEDEAO, l’Union Africaine et souhaite vraiment que ce projet là naisse ici.
Avez-vous pris langue avec certains groupements de femmes ?
Nous avons pris contact avec des groupements de femmes qui sont repartis dans des préfectures et sous-préfectures. Nous sommes partis dans sept endroits du pays surtout en haute Guinée et en basse Guinée. Les femmes attendent beaucoup cela. J’ai senti en elles comme si FAM est venue redonner espoir aux femmes. J’ai pris des mesures nécessaires pour leur assurer. C’est un point d’honneur pour la Guinée qui accueil mon ONG. Je suis sous la loi de l’OCDE qui veut dire corruption zéro.
Quel est le niveau du partenariat ente FAM et les autorités du pays ?
Nous avons un bon partenariat avec la ministre de l’agriculture, le ministère des affaires étrangères, la direction nationale de l’agriculture. Nous avons aussi le premier ministre qui a effectivement accueilli avec un grand intérêt l’ONG et qui a dit vouloir que le gouvernement mette tout en place pour accroitre la relation entre notre ONG et la Guinée. La première dame de la république est
Quel plan stratégique vous allez mettre en place pour satisfaire aux besoins de toutes ces femmes ?
La première des choses nous allons travailler avec le directeur du plan national de l’agriculture et le directeur du plan stratégique de développement de l’agriculture, c’est-à-dire que nous sommes en phase avec la volonté et la vision de ce gouvernement. Vous comprendrez bien que si une femme à juste cinquante mille francs dans sa poche, ça va être très difficile pour cette femme d’accéder à la mécanisation. Si nous avons des millions de femmes ça c’est notre objectif. On va leur amener la mécanisation installé sur des camions qui vont faire des déplacements et elles vont avoir accès. Ce qu’il faut signaler dans ce projet là, il y’a une question de solidarité. Les femmes qui sont largement plus prospères vont contribuer pour aider leurs consœurs.
Depuis quelle année ce projet existe ?
Je travail sur ce projet depuis trois ans. Je me suis décidée à créer cette ONG en septembre 2018. C’est tout à fait récent, mais lorsque je les créer je savais que j’étais prête et tous les plans stratégiques étaient prêts. Tout est écrit à la virgule près, il suffit simplement de le mettre en place comme je le fais déjà. Il faut que votre gouvernement aussi m’accepte et c’est là que nous allons pouvoir collaborer ensemble et cette collaboration sera que bénéfique pour les relations avec le CANADA. Ce pays est ouvert à aider, ils ont des capacités financières de pouvoir aider ces femmes en agriculture, en tout cas c’est le souhait de notre premier ministre. Cela dit, il faut que ces femmes démontrent qu’elles ont un intérêt parce que le gouvernement aujourd’hui ne veut plus donner pour donner il faut faire la démonstration.
Quel est votre message pour les femmes et les autorités ?
Le message que je lancerais est premièrement de dire à tous les groupements de pouvoir promouvoir FAM, d’expliquer FAM et de solliciter toutes ces femmes à contribuer. De leur dire qu’il faut à nouveau qu’elles fassent confiance, de leur dire qu’elles ont droit d’avoir une vie meilleure.
J’appellerais le gouvernement à aussi pouvoir nous aider à mettre ce projet en place pour enfin aider les femmes qui non pas eu la chance d’aller à l’école en agriculture.
Entretien réalisé par Daouda Yansané
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