En sa qualité de 1er secrétaire général adjoint de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée, Aboubacar Soumah au nom du Bureau Exécutif National se dit déterminé pour aller en guerre avec le régime Alpha Condé si le gouvernement ne baisse pas le prix des produits pétroliers à la pompe.
Cette annonce de la centrale syndicale dirigée par Abdoulaye Sow intervient après l’augmentation de 500 sur le prix des produits pétroliers à la pompe.
Pour faire face à cette nouvelle donne, l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) dans une déclaration publiée ce mardi 20 août a annoncé : « Considérant que cette augmentation qui a entraîné la flambée des prix accentue la pauvreté des travailleurs en particulier et de la population en général, le Bureau Exécutif National de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée invite le Gouvernement à revoir cette situation à la baisse, faute de quoi, il se réserve le droit de faire appel à l’ensemble des travailleuses et travailleurs de Guinée à une mobilisation pour la défense de leurs conditions de vie et de travail déjà précaires ».
Par ailleurs, il faut dire que le Secrétaire Général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée, Amadou Diallo, après l’augmentation du prix du carburant avait jeté le bébé avec l’eau de bain en déclarant que c’était bien fait pour les guinéens.
Raison invoquée par le secrétaire général de la plus grande centrale syndicale du pays, c’est que son mouvement de grève n’avait pas été suivi par les populations.
Cette sortie du premier responsable syndical du pays avait suscité beaucoup de controverses et de critiques acerbes contre Amadou Diallo qui est accusé à tort où à raison de rouler pour le président alpha Condé.
Conséquence de cette situation, c’est qu’Amadou Diallo a été littéralement affaibli sur le plan syndical. Laissant le terrain aux bouillants Aboubacar Soumah et Abdoulaye Sow.
Cette sortie de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), apparait donc aux yeux de nombreux observateurs comme un grand ouf de soulagement pour les populations qui ne cessent de tirer le diable par la queue. Et surtout qui ne savent pas à quel syndicaliste se vouer pour défendre ses intérêts.

 

Naby Camara