A cause de la proximité des deux pays (Guinée-Guinée Bissao) et le fait que c’est le président Alpha Condé qui occupait la présidence de l’Union africaine au moment où la crise politique éclatait dans ce pays, le chef de l’Etat guinéen avait été choisi par ses pairs africains pour assurer la médiation entre les frères ennemis Bissau-guinéens.
Aujourd’hui, la communauté internationale fait bloc derrière le Premier Ministre et le gouvernement en place, lors que le président du pays et le parti qui a conduit le pays à l’indépendance sont à couteaux tirés.
Toujours est-il que un dicton populaire nous enseigne qu’un « bon conseil doublé de mauvais exemples vaut mieux le silence ».
A propos, il faut dire que la situation politique qui prévaut en Guinée ne plaide guerre en faveur de la médiation du président Condé. Il n’est pas pour le moment capable de régler le problème politique de son pays, comment il va s y prendre pour régler le problème des autres, affirme un proche du président Bissau-guinéen.
Aux dernières nouvelles, le camp du président de la Guinée Bissao a décidé de récuser la médiation du président Alpha Condé qui n’est pas selon son camp, un exemple en matière démocratique.
Comme pour dire que la situation politique de la Guinée avec un projet de troisième mandat est vue à la fois de près et de loin, par les autres pays africains.
Mohamed Soumah
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