C’est bien cette question que de nombreux guinéen se posent à l’ouverture ce jeudi du procès de 27 militaire au Tribunal militaire de Conakry.

Ils sont poursuivis pour «  vol aggravé, incitation à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline, révolte, désertion, rébellion, participation à une association de malfaiteurs, recel de malfaiteurs, complot, détention illégale d’armes et entrave à la saisine de la justice au préjudice de l’État ». Soit.

Cela fait suite à l’attaque dit-on du magasin de stock d’armes du bataillon spécial des blindés  du camp Alpha Yaya Diallo dans la nuit du 24 au 25 janvier 2019.

Le procureur militaire parle de 22 militaires. Cinq (5) des vingt (27) accusés dans cette affaire étant en fuite.  Après présentation des accusés, lecture des ordonnances de renvoi par le greffier a été fait.

Les avocats de la défense ont soulevé une exception sur la composition du tribunal. Pour les hommes en robe chargés de défendre les militaires, il serait impossible qu’un officier de grade inférieur juge un autre de grade supérieur.  Fin de citation.

Le tribunal a accédé à la demande et renvoyer l’audience au 30 décembre prochain pour « statuer sur l’irrégularité de composition ».

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