La gestion des ordures est un véritable casse-tête dans la capitale guinéenne. Conséquence de cette situation, les jeunes et femmes se rabattent sur les chefs de quartier, qui à leur entendement ne font pas leur travail, alors que les collectivités décentralisées ne reçoivent pas de Budget à cet effet.
Cette semaine n’a pas du tout été repos dans le quartier de Dabompa plateau en haute banlieue de Conakry où des jeunes et femmes sont descendus dans la rue pour déverser des ordures sur la transversale numéro 8. Cette route pourtant en construction avec le groupe GUICOPRES. Ce qui a bloquée les travaux.
Interroger sur les mobiles de cette grogne avec des ordures, les jeunes et femmes dénonçaient le non ramassage des ordures dans les différents secteurs du quartier au lieu de regroupement qui a débordé dans les concessions et le marché central de Dabompa Plateau.
Le chef de quartier de Dabompa Plateau, Ahmed Sékou Soumah a fini par approcher l’entreprise GUICOPRES afin de négocier. Et force est de reconnaitre que ses doléances sont tombées dans de bonnes oreilles, puisque Kerfalla Camara, alias KPC a fini par mettre les engins de son entreprise à la disposition du quartier pour que Dabompa Plateau soit débarrassé de ses immondices qui datent de plusieurs années. Et dès que les engins sont entrés en action pour ramasser les ordures, les esprits qui s’échauffaient se sont calmés et tout est entré en ordre.
Des campagnes de sensibilisation dans les mosquées et lieux publics ont commencé pour que les populations s’abonnent aux petites et moyennes entreprises (PME) recrutés pour la gestion des ordures, rassure Mahmoud Youla, Conseiller en charge de l’assainissement du quartier Dabompa Plateau.
Justement, le quartier a porté son choix sur « l’entreprise guinéenne de développement et de service », spécialisé dans le nettoyage depuis plusieurs années. Son Directeur Général Mohamed Camara compte sur la collaboration des populations pour que le quartier soit propre.
A propos de la gestion des ordures dans la capitale Conakry, il faut dire que les opérations d’assainissement lancées par le Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement le dernier samedi de chaque mois ont été arrêtées.
A ce jour, il n’est pas rares de trouver des montagnes d’ordures et autres immondices dans les marchés et quartiers de Conakry. Ce, sans compter des odeurs nauséabondes qui s y dégage.
Almamy Kalla CONTE
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