La communauté internationale est dans sa logique de ne plus s’associer  au scrutin législatif couplé au référendum prévu le 1er mars 2020 en Guinée.

Selon une information qui vient de nous parvenir, l’Union Européenne, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),  l’Union Africaine et  l’organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ont décidé de ne envoyer aucun observateur pour les élections législatives couplées au référendum en Guinée.

Une façon pour ces institutions de démontrer à l’opinion nationale et internationale que ce scrutin ne leur inspire aucune confiance quant à leurs crédibilités.

Par contre, l’institution en charge d’organiser les élections en Guinée, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce le déploiement de 250 observateurs nationaux sur toute l’étendue du territoire national.

Mais la question qui taraude les esprits est de savoir quelle crédibilité ce scrutin produira aux yeux des millions de guinéens et la communauté internationale ?

Attendons de voir

Alkhaly Condé